Concrètement, cette mesure signifie que les salariés plus âgés d’ING peuvent adhérer à un plan de départ volontaire dans le cadre duquel ils continuent de percevoir 60 à 80 pour cent de leur salaire jusqu’à l’âge de la retraite. Si la banque décide de réduire le nombre d’employés dans un département particulier, les salariés plus âgés peuvent demander à être licenciés volontairement. Ils ne sont plus obligés de venir travailler et peuvent même travailler ailleurs, tout en conservant leur rémunération et leurs cotisations de retraite complémentaires.
Le dispositif ne s’applique qu’aux salariés ayant une ancienneté d’au moins dix ans. Les salariés âgés d’au moins 58 ans et possédant une ancienneté suffisante recevront 70 pour cent de leur dernier salaire. A partir de 60 ans, une surprime de 200 euros brut par mois s’ajoute.
Les syndicats chrétiens ACV Puls et CNE ont déjà signé les conventions collectives de travail, mais le syndicat libéral ACLVB ne soutient pas cet accord. «ING souhaite se restructurer dans les années à venir, mais ne veut pas nous donner de chiffres sur le nombre de personnes qui pourraient être concernées. Signer maintenant que vous acceptez ceci est une sorte de chèque en blanc. En fait, vous donnez alors la possibilité à la banque de contourner la loi Renault”, répond Marie De Kegel, du syndicat libéral.