Le fait que la banque puisse continuer à fonctionner est dû au fait que de nombreux employés travaillent à domicile en raison du corona. Selon le porte-parole, il est donc encore possible de travailler en toute sécurité. Il ajoute que la sécurité et le bien-être des employés sont une priorité. Par ailleurs, le personnel d’ING en Ukraine n’emploie aucun Néerlandais.
La question est de savoir à quel point la banque est occupée dans la région en ce moment. ING se concentre sur les services bancaires pour les clients professionnels en Ukraine et en Russie. Des initiés ont déjà déclaré à l’agence de presse Bloomberg que le financement du commerce des matières premières serait limité, maintenant qu’il existe de nombreuses craintes de sanctions plus strictes en raison de l’invasion russe. Selon les sources, ING aurait elle-même imposé des restrictions, mais le porte-parole de la banque n’a pas voulu le confirmer.
ING a la plus forte présence dans la région des banques néerlandaises. La banque a accordé près de 5 milliards d’euros de prêts aux entreprises basées en Russie, a-t-on appris précédemment. En Ukraine, selon des chiffres plus anciens, l’exposition s’élevait à des centaines de millions d’euros. Cela fait d’ING un acteur encore relativement petit.
Les deux autres grandes banques néerlandaises ont moins de liens avec la région. ABN AMRO a récemment déclaré que l’exposition était nulle. Rabobank a à son tour souligné qu’elle n’était pas active du tout en Ukraine. En Russie, Rabobank n’exerce ses activités que par l’intermédiaire de sa filiale DLL.
Les banques sont désormais également occupées par le paquet de sanctions annoncé par l’Union européenne mercredi. Cela implique principalement de filtrer la clientèle pour rechercher les noms des personnes figurant sur la liste des sanctions, comme les membres de la Douma qui ont soutenu la reconnaissance des régions renégats dans l’est de l’Ukraine. C’est un travail assez simple, souligne l’Association néerlandaise des banques (NVB). Cela changera si les banques ne sont pas autorisées à fournir certains services pour certains biens en vertu de nouvelles sanctions, car elles doivent alors poser aux clients toutes sortes de questions supplémentaires.