« Incompréhensible que rien sur la crise de l’aide à la jeunesse ne figure dans le mémorandum budgétaire »

Par exemple, on juge que les enfants en détresse sont moins protégés depuis l’introduction de la loi sur la révision des mesures de protection de l’enfance en 2015. Selon les chercheurs, cela est également dû au fait que le gouvernement a transféré la responsabilité de l’aide à la jeunesse aux municipalités en 2015.

Les chercheurs universitaires appellent le ministre à prendre des « mesures urgentes » pour améliorer la prise en charge des enfants vulnérables. « A la lumière des droits de l’homme, une telle intervention de grande envergure dans la vie familiale par le gouvernement ne peut être légitimée que si le but de cette atteinte, protéger le développement de l’enfant, peut effectivement être atteint »

Le directeur de Zorgbelang Drenthe ne comprend donc pas qu’il n’y ait rien sur l’aide à la jeunesse dans le mémorandum budgétaire. Il soupçonne que le sujet a été délibérément omis, car le cabinet a les mains pleines pour combattre d’autres crises. « Nous avons des conseillers confidentiels qui se promènent dans l’aide à la jeunesse, nous continuerons à mettre leurs conclusions dans les boîtes aux lettres du ministère et de la Chambre des représentants. »

Van Loenen poursuit : « Le mémorandum budgétaire ne contient absolument rien de nouveau sur les soins de santé. Le plus gros problème est de savoir comment répondre à la demande croissante de soins avec une offre appropriée à l’avenir. Je ne lis rien dans le mémorandum budgétaire sur la façon dont le cabinet veut y parvenir. Il n’est fait référence qu’à l’accord de soins intégrés, qui a été signé par de nombreuses parties vendredi dernier, mais les médecins généralistes ne l’ont pas signé. Et leur coopération dans cet accord est cruciale si l’accord doit réussir.



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