Incitations de l’État pour les voitures hybrides et thermiques – voici comment elles peuvent revenir

L’hypothèse reste le déplacement d’une partie des ressources désormais allouées aux hybrides électriques et rechargeables : selon les projections faites par l’Unrae, 60 % des fonds alloués aux premiers et 80 % au soutien des seconds à la fin de l’année ne sera pas utilisée

Gianluigi Giannetti

29 juillet

Si le gouvernement ne s’arrête pas, même la voiture ne pourra pas se le permettre. C’est le message que doit parvenir l’exécutif aujourd’hui démissionnaire, mais destinataire d’une invitation ferme du président de la République Mattarella à poursuivre sur la voie des choix stratégiques pour contenir l’inflation et les effets de la guerre en Ukraine, ainsi que la mise en œuvre du plan de relance et de résilience dans les délais convenus. Malgré la dissolution des chambres avec les élections du 25 septembre, bref, une activité toujours incisive du gouvernement est encore nécessaire pour aligner les mesures économiques sur les besoins du pays. Inutile de nier que parmi eux se trouvent aussi ceux liés à la mobilité et au monde de l’automobile, aux obligations d’un véritable renouvellement du parc automobile, avec une utilisation intelligente et non dogmatique des finances publiques.

scénario à changer

Le gouvernement Draghi peut désormais être appelé à évaluer d’éventuelles opportunités pour repenser le périmètre des incitations envisagées jusqu’à présent pour la voiture, ouvrant à un retour du soutien aux voitures à motorisations hybrides ou traditionnelles à faible impact environnemental, mais non électriques ou plug-in. en hybrides. , donc de réelle large diffusion. Comme on le sait, le mécanisme n’admet que les modèles incitatifs avec des émissions de CO2 incluses dans trois bandes. Le premier est occupé par les nouveaux véhicules électriques, avec des émissions de 0 à 20 g / km et avec un prix allant jusqu’à 35 mille euros + TVA. Le second est prévu pour les véhicules dont les émissions sont comprises entre 21 et 60 g / km, généralement avec des moteurs hybrides rechargeables et un prix allant jusqu’à 45 000 euros + TVA. La troisième bande était occupée par des voitures dont les émissions étaient comprises entre 61 et 135 g / km, ou endothermiques à faibles émissions d’impact sur l’environnement, y compris les hybrides légers et complets, avec un prix allant jusqu’à 35 000 euros + TVA. Les 170 millions d’euros alloués à ce dernier, grâce aux tarifs plus accessibles et à la demande réelle, ont été soldés le 13 juin dernier. Comme nous l’avions déjà souligné dans Gazzetta, la répartition des primes entre les catégories était excessivement pénalisante pour cette gamme et trop biaisée vers les plug-ins et électriques.

Fonds sous vide

Les faits expliquent la situation italienne mieux que toute considération. Malgré la permanence des incitations qui leur sont destinées, la part de marché des voitures électriques en Italie au premier semestre ne dépasse pas 3,6 %. Les hybrides rechargeables sont stables, mais littéralement incapables de réaliser plus de 5,4 % des ventes totales sur le semestre. Tout cela est presque incroyable pour des véhicules avec des incitations allant respectivement jusqu’à 5 000 et 4 000 euros en cas de mise à la casse. Sans surprise, la même association de constructeurs automobiles étrangers en Italie, Unrae, dans l’une de ses projections statistiques, a prédit d’ici la fin de l’année une non-utilisation des fonds égale à 60% pour la gamme 0-20 g / Km et 80% % pour la gamme 21-60 g/Km.

Des millions à pêcher

Il convient alors de laisser place aux considérations des experts, qui voient donc le repêchage des fonds jusqu’ici destinés aux voitures électriques et hybrides rechargeables, qui se composent désormais respectivement de 176 et 197 millions d’euros, soit un réservoir de 373 millions sur lesquels il serait légitime de puiser, justement face à la faible demande pour ces voitures. La proposition au gouvernement est celle d’une opération comptable, pleinement rappelable dans l’administration ordinaire et qui, de surcroît, répliquerait exactement ce qui s’est déjà passé le 3 septembre 2021, avec un basculement de 57 millions d’euros vers des hybrides à faible impact. . . Une relocalisation rationnelle pour un gouvernement qui ne reste pas immobile et qui fait des choix libres et peu dogmatiques





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