Incertitude pour les agriculteurs en raison d’un délai stable, Rabobank tire la sonnette d’alarme

La date limite des écuries brabançonnes approche à grands pas. D’ici lundi 1er juillet, les éleveurs devront avoir rendu leurs anciennes écuries moins polluantes. Mais en raison de toute l’incertitude juridique, les agriculteurs s’enfoncent de plus en plus dans le marais de l’incertitude. Désormais, Rabobank apporte également sa contribution.

La banque ne peut pas fournir de financement sans autorisation correcte. C’est en substance le message d’Alex Datema, directeur de l’agroalimentaire chez Rabobank. Il a écrit une lettre au gouvernement provincial à la mi-juin. Il précise qu’il est essentiel pour une banque que les permis soient ou semblent juridiquement tenables.

Et c’est là que réside le problème. La province souhaite que les entrepreneurs deviennent plus durables et leur impose l’obligation d’un système stable à faibles émissions, mais n’est alors pas en mesure d’accorder elle-même le permis.

Les licences sont au point mort
L’année dernière, une étude de l’Université de Wageningen a montré que de nombreux systèmes stables ne fonctionnent pas aussi bien que promis. Après plusieurs arrêts du juge et du Conseil d’État, l’autorisation des systèmes de logements à faibles émissions s’est retrouvée au point mort. Un système stable n’était plus autorisé à simplement fournir moins d’azote sur le papier.

Les systèmes d’étable pour les bovins laitiers se sont avérés si mauvais qu’ils ont été complètement abandonnés. Cette date limite a été reportée par la province à 2026. Mais pour les autres catégories d’animaux (porcs, poules et chèvres), malgré les décisions du juge, la date limite demeure le 1er juillet. Rabobank affirme désormais que cela conduit à des situations impossibles.

La banque affirme que les permis ne sont plus légalement valables à partir du 1er juillet, même si la province affirme qu’elle ne les appliquera pas. Selon Rabobank, un permis doit être juridiquement correct pour pouvoir financer une entreprise agricole.

Inquiétudes concernant la politique
Il n’y a pas que Rabobank qui tire la sonnette d’alarme. Une motion a été adoptée la semaine dernière dans dix communes sur l’impossibilité de respecter le délai stable. Dans beaucoup de ces communes, elles sont également soutenues par le VVD et le PvdA, partis qui font également partie du gouvernement de la province. Le CDA a demandé un débat supplémentaire pour vendredi prochain.

Selon Tanja van de Ven, du CDA, cette demande de débat ne peut être ignorée. « La province continue de soutenir qu’elle ne s’en prendra pas aux entrepreneurs qui ont demandé un permis mais ne l’ont pas encore reçu. Mais le risque incombe entièrement à l’agriculteur, qui se trouvera en situation illégale à partir de lundi en raison de la négligence de la province. « 

Selon Van de Ven, cela peut être évité. S’en tenir à un rendez-vous ne rapporte rien à personne. « Combien de personnes ont déjà répondu récemment ? Des agriculteurs, des cabinets de conseil et maintenant même la Rabobank qui tire la sonnette d’alarme. Que reste-t-il à faire ? », se demande Van de Ven.

Débat incertain
Il n’est pas encore clair si le débat supplémentaire aura effectivement lieu vendredi. Cela ne sera déterminé que dans la matinée. Il doit y avoir une majorité de partis pour approuver le débat.

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Beaucoup de choses ont précédé ce débat d’interpellation, vous pouvez lire l’historique de l’échéance des écuries brabançonnes ici



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