Impôt sur les bénéfices supplémentaires des entreprises énergétiques, le TAR envoie à la Consulta


La contribution extraordinaire sur les bénéfices supplémentaires des entreprises énergétiques aboutit devant la Cour constitutionnelle. Le Tribunal administratif régional du Latium a en effet renvoyé à la Consulta l’examen des dispositions sur la contribution sur les bénéfices supplémentaires des entreprises énergétiques pour 2023. Avec sept ordonnances, le juge administratif a soulevé des questions de légitimité constitutionnelle sur les règles de la première loi budgétaire du le gouvernement Meloni (loi n° 197 de 2022), qui prévoyait le paiement d’une « contribution temporaire de solidarité » sur les bénéfices dits supplémentaires des opérateurs du secteur de l’énergie. Parmi les requérants qui ont obtenu le report de l’impôt pour examen par la Consulta, se distingue également Giulio Tremonti qui, avec les cabinets Cintioli e Associati (Prof. Fabio Cintioli et Avv. Paolo Giugliano) et Tremonti Piccardi Romagnoli e Associati (Prof. Giulio Tremonti et Av. Giuseppe Pizzonia), ont soutenu les demandes d’illégitimité de la contribution extraordinaire versée par un opérateur primaire du secteur de l’électricité.

Les questions soulevées

Les ordonnances évoquaient la possibilité de violer le règlement européen no. 1854 de 2022, puisque la loi de finances prévoit que la contribution doit également être payée par les opérateurs autres que ceux indiqués par ce règlement. Par ailleurs, la contribution demandée étant de nature fiscale, pour le TAR il pourrait y avoir des questions de légitimité constitutionnelle par rapport aux articles 3 et 53 de la Constitution.

Des doutes sur les critères de calcul et la non-déductibilité

Les questions cruciales pour le juge administratif de première instance résident surtout dans les dispositions qui établissent les critères de calcul de la base imposable de la contribution, ainsi que dans celles qui ont précisé ce qu’il faut entendre par bénéfices supplémentaires effectifs comme condition préalable à l’octroi de la cotisation. contribution (en tenant également compte de la réexpansion de la consommation dans l’ère post-covid) et dans ceux qui ont prévu la non-déductibilité de la contribution, pouvant ainsi reconnaître la double imposition.

Les entreprises qui ont demandé le renvoi à la Cour Constitutionnelle du jugement de légitimité sur la contribution de solidarité, informent-elles dans une note, étaient les Cintioli et Associés (prof. Fabio Cintioli et avocat Paolo Giugliano) e Tremonti Piccardi Romagnoli et Associés (Prof. Giulio Tremonti et Avv. Giuseppe Pizzonia), «au nom d’un opérateur principal du secteur de l’électricité».

En savoir plus

«Dans l’ordonnance pertinente, en confirmant sa compétence en la matière, le TAR a considéré comme fondés les arguments de fond formulés par le requérant, soulignant les contrastes avec la législation de l’Union européenne et la Charte constitutionnelle».



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