Le gouvernement est de centre-droit, mais côté fiscalité il semble vouloir appuyer clairement sur le levier de la progressivité. Après les modifications du Superbonus réduit à 90% et rouvert aux maisons unifamiliales premières uniquement en dessous d’un certain seuil de revenus, avec une mesure que le sous-secrétaire à l’Économie Federico Freni résume dans le but de “rénover plus facilement le bâtiment de banlieue que le villa à la campagne », les déductions fiscales finissent aussi sur la table.
L’idée est de durcir le décalage introduit par le gouvernement Conte-1 avec la manœuvre 2020, qui réduit une série de décotes à mesure que les revenus augmentent. Les règles en vigueur aujourd’hui initient la baisse à partir de 120 mille euros de revenu brut annuel jusqu’à zéro à partir de 240 mille euros ; maintenant il imagine anticiper la parabole, la faire partir d’un seuil qui pourrait être fixé à 60 mille euros, pour la faire atterrir à zéro à partir de 120 mille euros.
À la recherche d’une couverture pour le déficit supplémentaire
Il s’agit d’une série de déductions de 19 % que le fisc reconnaît par exemple pour les frais d’études et de formation universitaires, pour le coût des primes d’assurance ainsi que pour les frais vétérinaires et funéraires ; mais la liste comprend également des déductions de 26% pour les dons aux organisations à but non lucratif et aux partis politiques.
L’objectif des deux dossiers, Superbonus et dépenses fiscales, est avant tout comptable. Si les 23 milliards de déficit supplémentaires par rapport à la tendance de la marque Nadef Draghi seront intégralement utilisés pour l’énergie, les autres mesures de la manœuvre devront trouver une couverture alternative : “dans le même secteur d’intervention”, a précisé le ministre. de l’Economie Giorgetti dans la conférence imprimée après le conseil des ministres, envisageant ainsi une grille rigide dans laquelle les économies d’impôts vont financer les interventions fiscales.
Vers une mini-flat tax ?
Qui? Ici, le mot d’ordre de “progressivité” s’estompe, puisque l’agenda fiscal du gouvernement est toujours dominé par la Flat Tax. La flat tax, cependant, semble destinée à ne trouver qu’une seule démonstration sous forme mini, avec l’augmentation de 65 mille à 85 mille euros du seuil de revenus et de redevances qui ouvre les portes du régime subventionné aux numéros de TVA. Même pour les nouveaux entrants, le taux resterait à 15 pour cent.