Impôt forfaitaire volontaire et «incrémental» en espèces: c’est le plan fiscal de Giorgia Meloni


L’impôt forfaitaire généralisé sur lequel Lega et Forza Italia se battent avec des taux dans le programme fiscal de Fratelli d’Italia, le premier parti de la coalition selon les sondages, n’est pas là, car l’idée d’un impôt forfaitaire est limitée aux revenus supplémentaires. Il n’y a pas non plus de « paix fiscale », remplacée par une « trêve fiscale » diversifiée selon la situation des contribuables.

Le Fdi vise à donner les cartes de la coalition (avec une voix de plus que les alliés « le nom indiqué pour Palazzo Chigi est le mien », a déclaré Giorgia Meloni). Et aussi dans le domaine économique, il vise à se distinguer des contre-voisins. Dans le lexique et dans le contenu, qui réécrivent toutes les autorités fiscales avec un œil pas trop distrait aussi pour les couvertures.

« Pacte fiscal » pour les citoyens et les entreprises

Celui développé par le Département Economie et Finance du FdI coordonné par Maurizio Leo est un « pacte fiscal » pour les citoyens et les entreprises. Qui récupère aussi, en les actualisant, quelques idées du passé récent. Parmi celles-ci, la trésorerie volontaire se démarque, pour faire ressortir les avoirs cachés dans les coffres-forts qui, selon les estimations les plus récentes, dépassent les 100 milliards. Pour attirer les contribuables, l’idée est de taxer 50% de la trésorerie régularisée, en supposant que ce montant corresponde (sous forme forfaitaire) aux annuités encore constatables par le fisc. L’hypothèse était déjà apparue aux côtés des anciennes sociétés volontaires, mais elle a toujours été stoppée par des polémiques politiques et des doutes techniques sur la possibilité d’exclure des sommes issues du blanchiment ou de l’auto-blanchiment. Toujours sur le cash, FdI propose de relever le seuil à 3 mille euros.

Pas d’amnisties, oui à la « trêve fiscale »

Mais « Frères d’Italie ne veut pas d’amnisties », souligne clairement le texte du plan fiscal qu’Il Sole 24 Ore est en mesure d’anticiper. Il ouvre cependant à une « trêve fiscale » pour faciliter les régularisations, avec des mécanismes différenciés selon les montants et la situation du contribuable, avec le fil rouge de la « règle des 5 » : l’impôt reste dû, mais payable par échéances sur 5 ans et avec 5% de pénalité.

Les deux propositions sont incluses dans le programme « 100 premiers jours ». Pour faire face à l’urgence, la TVA sur l’énergie (en partie c’est déjà le cas) et sur les produits de première nécessité devrait être abaissée dès le départ, l’intervention sur le coin fiscal étudiée et des facilités introduites pour réduire la pression fiscale des entreprises au prorata des investissements et embauche. Le tout dans la perspective d’une réforme plus large, qui devrait conduire à un impôt sur le revenu des personnes physiques à trois taux (23% jusqu’à 15 mille euros, 27% jusqu’à 50 mille et 43% au-dessus), au dépassement de l’IRAP et à la réorganisation de la lois fiscales dans un code fiscal unique. Toutes ces questions interagissent avec la loi par procuration tentée sans succès par le gouvernement Draghi. Mais FdI ajoute d’autres ingrédients au menu, comme un arrangement avec les créanciers entre la TVA et les autorités fiscales. L’administration fiscale prédéterminerait les revenus du contribuable pendant deux ans, également grâce à l’achèvement de la TVA pré-remplie ; et l’intéressé, en adhérant, obtiendrait une simplification des obligations et surtout une exonération sur tout complément de revenu.



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