L’hypothèse d’un report des rendez-vous de la Rai à septembre se précise de jour en jour. Ce changement est désormais considéré comme presque inévitable, tant dans les cercles de la majorité que dans l’opposition. Non seulement parce que les temps sont très serrés, étant donné que la pause dans l’activité parlementaire commence le 9 août, mais aussi parce que le centre-droit n’a pas le feu vert définitif pour l’accord et que de nouveaux obstacles apparaissent sur le chemin de la proclamation du président qui nécessite la collaboration d’au moins une partie de la minorité au sein de la Commission de Surveillance.

L’opposition est unie sur l’idée de quitter l’hémicycle en cas de vote, pour éviter les tireurs embusqués. En tout cas, un chef de groupe est prévu au Sénat, une dernière tentative pour tenter de programmer avant l’arrêt l’élection des deux conseillers, qui, en cas de feu vert, devrait être suivie de celle de Montecitorio pour le vote sur les deux autres.

La question du timing

«Les temps sont serrés – précise le président des sénateurs de Forza Italia, Maurizio Gasparri -. Plus on se rapproche de la mi-août, plus cela devient compliqué. C’est un processus de prise de décision qui implique les classes et la Supervision et il est bon qu’au moins sur les procédures, un accord soit également recherché avec l’opposition ». Pour le calendrier – rappelle-t-il – «il faut l’unanimité dans les chefs de groupe, sinon il faut se rendre à la chambre. Si tout le monde s’associe bien, mais franchement les temps me semblent très serrés. »

Vote d’hypothèse le 10 septembre

Parmi les hypothèses qui circulent, celle de programmer le vote du 10 septembre au plus tôt le lundi 5 août. Il est clair que pour démêler le désordre, il faut d’abord l’accord de la majorité et c’est pour cette raison que des rumeurs circulent sur un sommet entre les trois dirigeants. Giorgia Meloni pourrait voir Matteo Salvini d’heure en heure, il y a une rumeur dans les milieux majoritaires (même s’il n’y a pas de confirmation des personnes directement impliquées), ou tout pourrait être reporté à la réunion du 7 août, même avec Antonio Tajani.

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Les positions majoritaires

Surtout, Fratelli d’Italia pousse l’accélérateur et souhaite clore l’affaire en nommant Giampaolo Rossi au poste de CEO. La Ligue veut toutefois avoir la certitude de pouvoir compter sur un directeur général en qui elle a confiance, comme Marco Cunsolo ou Maurizio Fattaccio. Forza Italia s’est longtemps concentrée sur Simona Agnes comme présidente, comptant sur le soutien d’Action et d’Italia Viva, par vote secret, pour atteindre le quorum des deux tiers en Supervision.



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