PPour de nombreux propriétaires, notamment ceux qui ont choisi d’adopter un chien ou un chat pendant la pandémie, le retour à la vie “normale” ne semble pas compatible avec la prise en charge des animaux de compagnie : aujourd’hui 16% des propriétaires regrettent le choix; 9% ne sont plus en mesure de s’occuper de l’animal et 12% le confient à un pet-sitter. Bref, il a fait un choix peu réfléchi.
C’est le résultat d’une enquête menée par VousGov et commandé par Facilement, l’appli d’abonnement aux magazines et journaux numériques qui avait vu, pendant la pandémie, un engouement grandissant pour les magazines dédiés aux animaux de compagnie (47 sont disponibles sur l’appli, dont 11 italiens). Mais, dernièrement, quelque chose a changé.
Adopter un chien ou un chat pour se sentir moins seul
Pour 35% des répondants, la pandémie a été le facteur déterminant pour l’adoption. En fait, 39 % ont déclaré avoir recherché votre entreprisen animal de compagnie pour soulager la solitude à l’époque; 37% parce qu’ils pensaient que passer plus de temps à la maison ou travailler à domicile faciliterait la gestion de leur ami à quatre pattes. 29% ont décidé de se consacrer aux soins d’un animal de compagnie pour échapper aux soucis quotidiens, tandis qu’un Italien sur quatre (25%) pensait atténuer l’anxiété de la période pandémique avec un chiot à la maison.
En fait, la majorité des propriétaires (80 %) ont déclaré s’occuper quotidiennement de leur animal de compagnie de 2 à 4 heures; 12% se consacrent même à des amis à quatre pattes plus de 7 heures par jour.
Pas seulement les chats et les chiens
Dans le détail, 43 % des Italiens ayant accueilli un animal de compagnie au cours des deux dernières années ont choisi un chien ; 39% un chat. Mais les choix se sont également portés sur des animaux moins exigeants, comme les poissons (12%), les oiseaux (10%), les hamsters et les cochons d’inde ou les lapins (6%), les reptiles (4%).
Adopter un chien ou un chat de manière consciente
Pas moins de 92% des nouveaux propriétaires ont regretté de ne pas avoir suffisamment documenté avant d’accueillir l’animal. Plus d’un quart d’entre eux auraient aimé en savoir plus sur la nutrition ou la psychologie de l’animal (22%), sur la race (14%), et, plus généralement, sur l’engagement que supposerait de s’occuper d’un même animal. ( 17 %).
“Les animaux sont trop souvent reçus superficiellement”, observe le Prof. Dr. Thomas Richter, de Fédération des Vétérinaires d’Europe. “La gestion d’un animal de compagnie doit plutôt être bien pensée, bien étudiée et planifiée sur le long terme.” Bien évaluer “les ressources et le type de chien à accueillir dans la famille est essentiel pour se retrouver repenti du choix”, explique-t-il aussi Nadia Sampaolesi, présidente de l’Apnec (Association professionnelle nationale des éducateurs canins) : voici ses conseils pour une adoption responsable. Familles avec enfants ou personnes âgées seules, couples séparés ou personnes toujours en mouvement, les règles pour ne pas se repentir sont assez claires.
Les nouveaux propriétaires d’animaux de compagnie, ceux qui sont aujourd’hui en crise, se sont tournés vers les animaleries pour obtenir des conseils (47%), ou ont cherché des informations sur le web (43%). Un tiers (33%) s’est appuyé sur l’expérience des amis et de la famille, 26% s’est appuyé sur les réseaux sociaux. En revanche, 12 % ont recherché des informations dans des revues spécialisées. Cela demande un peu plus d’effort.
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