C” est un “éléphant dans la pièce” dans la discussion sur les déclarations du général Roberto Vannacci, rassemblées dans un livre, Le monde à l’enversqui nient les droits des minorités.
1) Les déclarations rassemblées par l’écrivain sont le résumé du sentiment commun de nombreux Italiens.qui n’émerge pourtant que dans des discussions dans lesquelles on est sûr de ne pas être jugé.
2) Supprimer les dogmes du « politiquement correct »que la culture progressiste a su imposer, semble faire partie du programme non verbal de nombreux gouvernements conservateurs qui montent au pouvoir.
Les deux aspects ne sont pas sans lien. Il y a une convergence entre la vision de ce qu’on appelle « le ventre du pays » et la nouvelle culture que voudraient imposer ceux qui arrivent désormais au pouvoir.
Le danger est que la décision imposée d’en haut soit acceptée par le bas, dans un tourbillon d’idées qui pourrait nous faire reculer de plusieurs décennies. Parce que, avouons-le, Les sociétés les plus riches peuvent se permettre le « politiquement correct »ceux dans lesquels ceux qui ont le plus se flagellent pour éliminer leurs sentiments de culpabilité, reconnaissant, au moins en paroles, les droits d’autrui.
Tout va bien tant que cette « concession » ne se transforme pas en coût. Lorsque cela se produit, en temps de crise, respecter ces droits est considéré comme un luxe.
Prenons la protection de l’environnement, ce qui n’est certes pas un droit des minorités, mais qui apparaît tel parce qu’il est soutenu par une partie de la société accusée d’être improductive. Deux années de pandémie ont suffi pour qu’elle passe au second plan face à la nécessité de relancer l’économie. Et les droits des migrants ? Un fardeau pour une entreprise déjà confronté au spectre de la pauvreté.
“Vous n’êtes pas normaux” dit Vannacci aux homosexuels. Ainsi revient l’idée d’une minorité réclamant des droits qui ne sont pas les siens.
Mais surtout, cela enlève quelque chose à quelqu’un, comme par exemple aux femmes qui aimeraient travailler, générant une demande d’emploi qui reste sans réponse et créant un coût pour s’occuper des enfants laissés à la maison. Le monde à l’envers. Précisément. Vous avez tout à fait raison sur le titre, cher général.
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