Il y a quatre-vingts ans, le peintre norvégien mourut


L‘hurlement c’est sa peinture la plus connue, mais l’art d’Edvard Munch cela ne s’arrête certainement pas à ce tableau, quoique très intense. Et, en effet, l’artiste doit être découvert pour la complexité de toute son œuvre artistique, ce que tentera de faire le film documentaire diffusé sur Sky Arte ce soir, mardi 23 janvier, à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de sa mort.

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À la découverte d’Edvard Munch sur Sky Arte

Munch – Amours, fantômes et femmes vampires j’irai à la découverte du peintre norvégien qui a révolutionné l’art et explorera l’identité et la spiritualité conflictuelle du maître expressionniste.

Il analysera également le contexte dans lequel s’est déroulée sa parabole, en revenant à l’observateur, grâce à des entretiens avec des artistes, des conservateurs, des historiens et des critiques. L’impact profond de Munch sur les générations suivantes. Produit par 3D Produzioni et Nexo Digital, grâce à une guide exceptionnelle, l’actrice Ingrid Bolsø Berdal, les téléspectateurs passeront devant sa maison à Åsgårdstrand au musée qui lui est dédié et qui abrite l’héritage illimité de l’artiste pour la ville d’Oslo.

Edvard Munch : vie, amour, mort et peintures

Caractérisé par l’innovation et l’expérimentation, L’art de Munch révélé par le documentaire est constitué d’œuvres vivantes et en constante transformationoutils d’investigation nécessaires à l’investigation les grands thèmes de sa poétique: l’amour, la mort, la solitude et le temps. Né le 12 décembre 1863 dans le village d’Ådalsbruk, dans le sud de la Norvège, le célèbre artiste est décédé le 23 janvier 1944 à son domicile d’Ekely, près d’Oslo.

Après une enfance marquée par une mauvaise santé et de nombreux décès, dont celui de sa mère, le jeune Munch entre en contact avec les milieux les plus bohèmes de la culture norvégienne. En particulier, avec le philosophe et activiste Hans Jæger qui le pousse à peindre pour exprimer ses troubles intérieurs.

Sur Sky Arte ce soir, à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de sa mort, le docufilm qui mènera à la découverte d’Edvard Munch (Photo par chesnot/Corbis via Getty Images)

Les chefs-d’œuvre d’une vie tourmentée

LE les plus grands chefs-d’œuvre sont le résultat d’une vie tourmentée et douloureuse, marqué par les pertes familiales, les échecs, l’alcoolisme et la solitude. Contrairement à Paul Gauguin et Vincent van Gogh, qui ont connu peu de succès dans la vie, Munch a reçu beaucoup de critiques et du public européen.

Toutefois, essayer de qualifier l’art du génie norvégien est une opération impossible pour sa singularité et aussi parce que Munch lui-même refusait d’être comparé à un groupe d’artistes quelconque.

La solitude qui tue

Malgré cette reconnaissance, Munch a sombré dans un état mental instable et exaspéré, aggravé par l’abus d’alcool. Il a décidé de s’auto-hospitaliser et, une fois « l’emprisonnement » forcé terminé, il a réussi à retrouver un mode de vie plus sain.

Mais il n’y avait rien à faire contre la solitude. Le peintre a décidé de s’isoler presque complètement du reste de la société et les dernières années de sa vie furent marquées par la tentative de se faire apprécier de sa patrie qui l’avait toujours ignoré. Il s’engage dans la création de commandes publiques, léguant la plupart de ses œuvres au maire d’Oslo.. Mais immédiatement après avoir conclu un accord avec le maire, il mourut en 1944 des suites d’une bronchopneumonie.

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