Il y a peu de connaissances derrière l’hypnose et pourtant c’est une forme de psychothérapie qui peut beaucoup aider.


CQu’est-ce que l’hypnose ? Qu’en est-il de l’autohypnose ? Pourquoi peut-il être utile de recourir à ces formes de psychothérapie ? De nombreuses questions se posent autour du sujet, notamment parce que le sujet est très intrigant. Grâce aux films et aux séries télévisées, nous avons une idée floue de ces deux phénomènes qui, comme l’explique l’expert, ils ne diffèrent pas beaucoup du demi-sommeil normal, la condition qui précède l’endormissement proprement dit. Est-ce cela peut être d’une grande aide pour faire face aux angoisses, au stress mais aussi pour améliorer ses performances.

Équilibre psycho-émotionnel : comment l'atteindre et le maintenir

Hypnose et autohypnose : qu’est-ce que c’est ?

L’hypnose vient du grec hypnose et cela signifie dormir. Pas par hasard l’état hypnotique est une modification transitoire de l’état d’inconscience, très proche du demi-sommeil : «C’est donc un condition naturelle, que nous vivons tous dans cet espace qui précède de peu le sommeil, alors que nous sommes sur le point de nous endormir mais que nous sommes encore éveillés et que notre attention se retire progressivement du monde extérieur pour se tourner vers l’intérieur » explique le médecin. Mariella Dal Farra Psychologue, psychothérapeute EMDR Spécialisée en Psychothérapie Hypnotique c/o AMISI – Association médicale italienne pour l’étude de l’hypnose.

C’est à ce moment que les idées, les pensées et les sensations sont recombinées pour trouver de nouvelles solutions grâce à des schémas de pensée qui se relâchent, donnant lieu à des processus plus libres et moins linéaires : « Vous vous retrouvez dans un état « semi-automatique », lorsque les actions sont effectuées automatiquement. Par exemple, cela peut arriver lorsque nous sommes au volant de la voiture et que nous parcourons une route que nous connaissons par cœur : nous commençons à suivre le fil de nos pensées et, une fois arrivés à destination, nous nous rendons compte que nous ne le faisons pas. avoir une mémoire claire de l’itinéraire parcouru. Ou encore, la transe peut également être ressentie lorsque nous pratiquons une activité physique intense et on entre dans la condition « flux ». C’est un immersion totale dans la tâche avec perte de conscience subjectivesous-jacente à la synchronisation corps-esprit et caractérisé par un sentiment intrinsèque de gratification » explique l’expert.

Dans les deux cas, que se passe-t-il l’esprit oscille automatiquement entre les fonctions conscientes et inconscientes : c’est comme si, lorsqu’il réalise une action qu’il connaît très bien, il « baisse la garde » et n’y prête plus une attention particulière.

Comment contrôler les états inconscients

Cette alternance naturelle entre conscient et inconscient peut également être contrôlée. Dans ce cas, nous parlons l’hypnose et est une forme reconnue de psychothérapie adapté pour soulager et soulager les symptômes d’anxiété et de stress, douleur physique et une amélioration générale du bien-être psychologique.

« C’est un forme de psychothérapie scientifiquement prouvée mis en œuvre à travers la modulation des états de conscience. Le processus a été théorisé par Milton H. Erickson, un psychothérapeute américain qui a recodifié les paramètres d’usage de l’hypnose dans la psychologie clinique contemporaine : l’hypnose directive, visant uniquement à supprimer le symptôme, est remplacée par une utilisation plus naturelle de la condition de transe, qui devient un moyen d’accéder aux ressources émotionnelles et les idées contenues dans l’inconscient.

La légère modification de l’état de conscience, définie comme la transe, est réalisé selon des protocoles standardisés: «Le thérapeute s’adresse au patient dans un langage métaphorique riche en images, comme le sont les rêves et les processus de traitement soi-disant aussi inconscients, guidant délicatement la personne vers un mode de fonctionnement procédural. Le patient n’a rien à faire de spécial, pas même essayer de suivre les paroles du thérapeute, ce seront les siennes inconscient de décider ce qui peut être utile ou significatif et ce qu’il faut laisser de côté».

Comme le souligne l’expert, il n’y a pas de « bonnes » manières d’entrer en transe : chacun a la sienne que l’on découvre en entreprenant ce type de thérapie. Changer son état de conscience est en fait une forme d’apprentissage et, à ce titre, doit être appris et maîtrisé.

Hypnose et autohypnose, quelles sont les différences ?

L’hypnose est un mécanisme hétéro-dirigé, c’est à dire initié par une personne extérieure; à partir du moment où vous commencez à vous familiariser avec les « ancres » qui vous permettent de pour entrer en transe de manière autonome, vous pouvez recourir à l’auto-hypnose.

« Les manœuvres dites « inductives », aussi bien dans le cas de l’hypnose hétéro-dirigée que de l’hypnose auto-induite, peuvent être de différents types mais impliquent presque toujours, dans la phase de démarrage, la concentration sur un point de fixation qui peut être à l’extérieur de nous, une marque sur le plâtre du mur, un objet sur le bureau, ou à l’intérieur comme une image mentale ou une phrase. Ces « points de fixation » deviennent avec le temps stimuli conditionnés dans le sens où, étant associés à l’état hypnotique, ils facilitent le passage à un mode de fonctionnement procédural. »

Contre-indications : oui ou non ?

À l’heure actuelle, L’hypnose n’a pas de contre-indications particulières : «La pire chose qui puisse arriver c’est que ça ne marche pas, ou qui n’est pas efficace au regard des objectifs fixés. Cependant, compte tenu de la contiguïté entre états hypnotiques et états dissociatifs, Il est recommandé d’apprendre l’hypnose auprès d’une personne ayant une formation spécifique sur le sujet.soit par des cours dans des écoles reconnues, soit par des séances animées par un psychothérapeute », conclut l’expert.

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