Il y a aussi Elodie dans le calendrier Pirelli 2025 présenté à Londres


L’œuvre est signée du jeune photographe Ethan James Green. Tronchetti Provera : « On peut capturer l’air du temps ou la beauté au sens large. Ou, comme cette fois, on découvre le nu »

Journaliste

12 novembre – 15h25 -MILAN

Une célébration intemporelle du corps et de la personne. Et surtout un retour à la sensualité. La nouvelle édition du calendrier Pirelli – le numéro 51 présenté à Londres lors d’un événement spécial au Natural History Museum de South Kensington – est signée par le jeune photographe Ethan James Green. « Refresh and Reveal » (c’est le titre), est un triomphe des corps nus, mais aussi de l’identité. « J’ai voulu revenir aux origines du calendrier, en l’actualisant, en reprenant le concept de nudité, compris comme une manière de capturer l’essence réelle de quelqu’un ». C’est pour cette raison que l’artiste du Michigan, ancien mannequin ayant grandi artistiquement à New York et influencé par le travail de David Armstrong, a également choisi de photographier quelques amis et personnes de sa « famille queer », avec qui il avait déjà collaboré.

couleurs et noir et blanc

Des talents de tous âges, de tous sexes et de toutes professions rythment les mois. Et il y a une sorte de continuité avec son premier recueil de portraits (« Young New York », 2019). Ainsi parmi les 24 clichés (deux pour chaque sujet, un en couleur et l’autre en noir et blanc) voici le mannequin transgenre Connie Fleming, l’actrice et mannequin Hunter Schafer, la présentatrice de télévision et actrice Padma Lakshmi, l’actrice britannique Jodie Turner. -Smith et les acteurs Vincent Cassel et John Boyega (le Finlandais de la suite de Star Wars). Mais aussi l’actrice britannique et star de Bridgerton Simone Ashley, l’actrice sud-coréenne et star de Squid Game Hoyeon et la mannequin américaine Jenny Shimizu. En voulant raconter son monde, Green a alors choisi l’artiste guatémaltèque-américaine Martine Gutierrez et la mannequin et illustratrice américaine Connie Fleming. « Ce qui m’intéressait le plus, c’était de représenter la beauté, de l’actualiser. En fait, le monde a changé depuis la dernière fois que Pirelli a créé un calendrier sexy », poursuit le photographe, qui est également représenté complètement nu dans les clichés pris sur les plages de Virginia Key Beach Park à Miami, lors de deux fusillades entre mai et juin.

mélodies et logs

Mais parmi les protagonistes choisies par Green, il y a aussi l’Italienne Elodie : « Je ne la connaissais pas, mais je dois dire qu’elle m’a tout de suite frappé par sa fraîcheur. Dès son arrivée sur le plateau, j’ai réalisé qu’elle était parfaite pour exprimer la liberté et le naturel devant l’objectif ». « Le calendrier – explique Marco Tronchetti Provera, vice-président exécutif de Pirelli – est né comme un projet exclusif de la marque : c’est un événement qui nous tient beaucoup à cœur et il fait partie d’une idée plus grande, convaincus que l’industrie et la culture sont deux piliers de la société ». Mais la clé d’interprétation n’est jamais univoque : « Le calendrier ne peut pas toujours être considéré comme une boussole, chacun lit et interprète personnellement les images de ses propres yeux. En fait, chaque année, il est créé par une équipe d’artistes différente : on peut en capter l’esprit. de l’époque ou de la beauté au sens large. Ou, comme cette fois, le nu se découvre. On peut dire que le calendrier est le résultat d’un ensemble de choix où l’on essaie d’allier au mieux qualité et liberté dans l’art de la photographie. .





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