Il n’y a rien de mal à critiquer l’année Van Gogh, mais il ne faut pas se plaindre | Commentaire du DVHN

Pour ceux qui l’ont manqué : en 2023, nous commémorerons le séjour de Vincent van Gogh à Drenthe, il y a 140 ans. Cela implique de nombreuses activités. Mais il y a aussi des critiques.

Selon le site Internet de ce journal, Albert Metselaar de Hoogeveen a récemment « effacé les événements de Van Gogh à Drenthe ». Selon l’historien amateur et publiciste, au cours de l’année de commémoration, les faits sont ignorés et les organisations harcèlent le peintre pour profiter de l’attention portée à sa vie et à son œuvre.

Ce n’est pas la première fois que Metselaar critique la façon dont Van Gogh est traité. Après l’installation d’un panneau d’information à Hollandscheveld, il a même parlé en juillet avec deux partisans de la censure, des trucs sournois, du pouvoir et des recherches frauduleuses. En septembre, il a critiqué le manque d’attention portée au psychisme et au « côté obscur » de Van Gogh.

Avec son attitude, Metselaar est à la hauteur de sa réputation d’épine dans le pied. Surtout à Hoogeveen et dans ses environs, aucune recherche historique ne peut être présentée sans en savoir plus – parfois au sens propre, parfois au sens figuré. Il remet souvent en question les résultats officiels à travers les médias. Cela vaut également pour les grandes recherches sur Van Gogh menées par le Drents Museum, les Drenthe Archives et Het Drentse Landschap.

Il est important de savoir que cette recherche constituait la première tentative professionnelle visant à séparer le bon grain de l’ivraie. Il est prévu de raconter l’histoire de Drenthe de Van Gogh à un groupe beaucoup plus large que les historiens et les passionnés. Cela ne devrait en effet pas conduire à des absurdités, comme les affirmations de Metselaar lui-même selon lesquelles Van Gogh était bipolaire et réalisait des autoportraits basés sur la question « s’il pouvait être là ».

Les avis peuvent différer sur la qualité de certaines activités de Van Gogh. Il est vrai que la commémoration a suscité une inspiration sans précédent dans la Drenthe, avec comme point culminant l’exposition au Musée de Drents et les écoliers écrivant des lettres à leurs frères, sœurs et parents comme une merveilleuse prise accessoire.

Ce qui est fait pour maintenir vivante l’histoire de Drenthe de Van Gogh après 2023 est au moins aussi important. Une déclaration pour le débat à venir : mieux vaut avoir plus d’espace pour les artistes qui recherchent et obtiennent la liberté artistique à Drenthe que pour les historiens amateurs qui polissent les ongles et oublient le cercueil.



ttn-fr-45