Il y a trop peu de DEA à Drenthe. Cela ressort clairement de la nouvelle carte AED de la Heart Foundation. « Ce sont des moyennes. Il y a certainement des zones où c’est bon, mais aussi où ce n’est pas bon. Drenthe compte de nombreuses zones rurales et la couverture y est plus faible », explique Marianne Spoelstra, responsable du programme AED à la Heart Foundation.
Un DAE est un appareil qui aide à la réanimation. L’appareil, avec des autocollants sur la poitrine, délivre un choc. Le résultat ? Une réinitialisation du cœur qui le fait souvent battre à nouveau à un rythme sain.
Avec la carte AED, la Heart Foundation fournit un aperçu de tous les AED aux Pays-Bas. Cela montre quel quartier ou district a une bonne ou une moins bonne couverture pour le dispositif de sauvetage.
« Il est donc très important qu’il y ait toujours un DAE à proximité », explique Spoelstra. Sur la carte des DEA de la Heart Foundation, vous pouvez voir où se trouvent les DEA dans la région et combien il y a d’intervenants d’urgence civils.
Ce dernier point est au moins aussi important, selon Spoelstra. « Vous pouvez avoir un DAE, mais si vous ne savez pas quoi en faire, vous aurez toujours un problème. C’est pourquoi il existe des formations en réanimation qui peuvent à terme garantir que vous devenez un citoyen premier intervenant. »
Là où les choses peuvent être améliorées à Drenthe, c’est dans les zones rurales. À l’échelle nationale, un DAE est disponible à proximité pour 88 pour cent des Néerlandais. Dans la Drenthe, la moyenne est de 80 pour cent.
La principale cause en est le grand nombre de zones rurales dans la province. « Assen, par exemple, fait partie des communes où les choses vont bien, elles sont même au-dessus de la moyenne. Là où la couverture est plus faible, c’est à Borger-Odoorn, Noordenveld et Aa en Hunze. »
Cependant, une couverture plus élevée dans votre commune ne signifie pas nécessairement qu’elle est plus sûre, prévient Spoelstra. Il se peut que dans un certain quartier, dans une zone bâtie ou urbaine, il n’y ait pas un seul DAE à portée de main.
Selon Spoelstra, cela commence par une prise de conscience. « Il y a des années, nous avons lancé de nombreuses campagnes. Si les gens sont conscients de l’importance d’un DAE, ils sont plus susceptibles de s’assurer qu’un DAE est disponible à proximité. En conséquence, le réseau s’est considérablement développé et est de plus en plus fermé. »
L’Association des communes de Drenthe (VDG) et Hartveilig Drenthe sont également impliquées dans les actions. En collaboration avec le système d’appel de réanimation HartslagNu, ils étudient comment augmenter le taux de couverture. « En tant qu’habitant, vous pouvez également y apporter une contribution significative. Par exemple, en achetant un DAE avec le quartier et en impliquant des entreprises. Parfois, les municipalités contribuent également », explique Spoelstra.
Augmenter le taux de couverture à 100 pour cent ? Selon Spoelstra, c’est un défi. « C’est un système dynamique. Des DAE s’ajoutent, mais d’un autre côté, d’autres sont également perdus. Supposons que vous en ayez un à l’extérieur de votre maison et que vous déménagiez, alors vous l’emporterez logiquement avec vous à votre nouvelle adresse. Mais nous continuons à nous battre à 100 pour cent », conclut-elle.