Il existe un risque élevé de criminalité subversive à Hoogeveen. La Cour des comptes qualifie le tableau d' »inquiétant »

Le risque de subversion à Hoogeveen est élevé, tandis que les pratiques criminelles sont mal connues et que les efforts pour les combattre sont inadéquats. C’est ce qu’indique le comité d’audit. Elle qualifie la situation actuelle de « troublante ».

Deux agences de premier plan ont mené des recherches sur les sapements à Hoogeveen pour le compte de la Cour des comptes indépendante. Dans cette forme de crime organisé, le monde souterrain et le monde supérieur s’entremêlent. Cela peut (sérieusement) affecter la sécurité et la qualité de vie dans la société.

Le rapport final est sévère dans son évaluation de la lutte municipale contre la sape. Selon la Cour des comptes, cette approche est inadéquate. Hoogeveen semble être particulièrement susceptible d’être fragilisée par le trafic de drogue, la culture du cannabis et l’immobilier.

Sensible aux pratiques criminelles

Les chercheurs constatent que la réglementation, l’application et le contrôle dans cette municipalité sont à un niveau trop bas. Cette zone vaste et fragmentée est sensible aux pratiques criminelles. Il existe de nombreux endroits ou bâtiments éloignés ou facilement protégés, tels que des zones industrielles, des parcs de loisirs, des fermes et des entrepôts.

À cet égard, le rapport détaillé se lit presque comme une invitation aux parties malveillantes à étendre leur zone d’opération à cette région.

« Il est facile pour les criminels de gagner de l’argent grâce à des activités subversives à Hoogeveen », déclare Arie Teeuw, président de la Chambre des Comptes. « Le trafic de drogue, la culture du cannabis et la fraude immobilière sont importants dans cette commune. Les exemples sont dans le rapport. En tant que conseil d’administration, vous devez travailler là-dessus.

Pratiques de recrutement

Un autre point préoccupant est que les désavantages économiques et sociaux rendent les résidents vulnérables plus vulnérables aux pratiques de recrutement criminel, qui, selon les chercheurs, se produisent également dans le centre local pour demandeurs d’asile.

« Les chances d’être attrapé sont faibles et les revenus de la drogue sont les bienvenus dans les rues et les quartiers pauvres », explique Teeuw. « La police a donné l’exemple d’un garçon de 17 ans qui pouvait gagner 60 000 euros par jour comme passeur de drogue. Vas-tu toujours travailler chez McDonald’s ? »

Trafic de drogue

Entre 2018 et 2022, la police de la commune de Hoogeveen a enregistré 70 cas de trafic de drogues dures et 43 cas de trafic de drogues douces. L’image est que des dizaines de trafiquants de drogue sont actifs chaque jour.

En outre, dans le sud-ouest de la Drenthe, plus de la moitié des vols dans les magasins, les véhicules, les vélos et les cyclomoteurs ont lieu dans la commune de Hoogeveen. En outre, il y a eu 178 incendies de voitures et de véhicules en quatre ans.

‘Précaire’

Selon la Cour des comptes, Hoogeveen ne dispose pas d’une bonne position d’information en matière de criminalité subversive. « La base organisationnelle de la politique communale de sécurité – et en son sein la démarche de sape – est fragile et atteint des limites strictes », déclare le président de la Chambre des comptes, Arie Teeuw. « C’est inquiétant. »

La Cour des comptes conseille « fortement » au conseil municipal de s’attaquer en priorité au trafic de drogue municipal, de réglementer et de faire respecter correctement la location des logements et des chambres et d’avoir plus d’influence sur les zones industrielles.

Lutte contre les incendies

« La police reconnaît l’approche axée sur les incidents », déclare Lydia Zwier, commissaire aux comptes. « Mais il manque une approche intégrée, impliquant plusieurs agences. Aujourd’hui, les incendies sont en train d’être éteints, alors qu’ils ne sont pas maîtrisés. »

Le rapport accorde une attention particulière au commerce automobile, sur lequel des « recherches approfondies » ont été menées. Hoogeveen compte un nombre impressionnant de constructeurs automobiles, presque deux fois plus que la moyenne nationale. Il semble également que beaucoup d’argent soit en jeu. Lorsqu’il s’agit de saper, l’industrie est considérée comme « risquée ».

«Peut-être miteux»

Plus de 300 constructeurs automobiles ont été examinés afin de déterminer dans quelle mesure ces entreprises sont repérables, visibles et professionnelles. Conclusion provisoire : près de la moitié ont obtenu des notes insatisfaisantes sur ce point. Selon les chercheurs, cela indique que près de la moitié des constructeurs automobiles de la commune de Hoogeveen pourraient être louches.

Les chercheurs constatent qu’il existe un manque de connaissances sur l’industrie automobile, en particulier sur les petites entreprises. Pour y parvenir, il faut plus de clarté sur les actions des propriétaires, des personnes qui visitent les constructeurs automobiles et du réseau qui les entoure. L’enquête sur l’industrie automobile n’est pas encore terminée. « Nous attendons toujours certains dossiers de police », précise Teeuw.

Explication et débat

Selon le président, le souhait d’une enquête de la Cour des Comptes sur les délits subversifs figurait en tête de la liste des priorités du conseil municipal. Le conseil municipal recevra une explication du rapport le 21 septembre. Il sera débattu une semaine plus tard.

Comment s’est déroulée la recherche ?

Au cours de l’enquête sur les dégradations à Hoogeveen, des entretiens (de groupe) ont été menés avec 43 fonctionnaires municipaux, une conversation a eu lieu avec le maire Karel Loohuis et une discussion de groupe a eu lieu avec huit factions du conseil. Des discussions ont également eu lieu avec cinq policiers et deux experts dans le domaine du crime organisé. La police a fourni des informations sur les délits liés à la drogue, les incendies (de voitures) enregistrés et les délits contre les biens. Des informations provenant de divers fichiers ont également été utilisées.



ttn-fr-45