Il est encore possible de retrouver le sens de notre vie sur Terre en mesurant le bien-être selon d’autres valeurs. Tout d’abord, l’harmonie avec l’environnement


Serena Dandini (photo de Gianmarco Chieregato).

SCourons-nous enfin nous mettre à l’abri ? Qui sait… je ne sais toujours pas si les derniers phénomènes atmosphériques choquants qui ont frappé le monde entier sans épargner notre belle Italie, ils ont commencé à briser ce mur d’indifférence face à la question climatique.

Il y a encore ceux qui aiment se moquer de Greta Thunberg, l’appelant « Gretina »espérant ainsi exorciser une réalité désormais trop évidente pour continuer à faire l’autruche.

Nous sommes effrayés par des reproches comme des enfants découverts les mains dans le pétrin mais la politique qui doit nous guider et surtout attendre avec impatience d’assurer un avenir à nos enfants est lente et esclave d’une propagande qui exploite d’autres thèmes pour rafler les suffrages à court terme terme.

Au moment où j’écris ceci, je ne sais toujours pas qui aura remporté l’élection. Mais peu importe pourquoi dans les programmes de part et d’autre la lutte contre le changement climatique est – à quelques pâles exceptions près – totalement ignorée. Pourtant, nous ne pouvons plus prétendre que rien ne s’est passé.

Changement climatique, les quatre risques auxquels l'Europe devra faire face

Décroissance à faire soi-même

Nous avons ri sarcastiquement lorsque philosophes et scientifiques nous conseillaient de contenir notre voracité consumériste en mettant en place une « décroissance » raisonnée pour endiguer la pente, et voilà que nous regardons avec étonnement les factures stratosphériques qui minent les industries et les familles.

Maintenant, nous acceptons volontiers de baisser les températures et de limiter l’utilisation des machines à laver pour une diminution tardive du bricolage.invoquant l’avènement des énergies alternatives comme de nouvelles divinités capables de nous sauver d’un désastre imminent.

« L’abondance frugale comme art de vivre. Bonheur, gastronomie et décroissance » par Serge Latouche (Bollati Boringhieri)

Il n’est jamais trop tard pour changer de cap et exiger des réponses certaines et urgentes de la politique, mais même nos efforts personnels, même s’ils semblent être une goutte d’eau inutile dans l’océan, peuvent faire la différence.

Comme le rappelle l’économiste français Serge Latouche dans son nouvel essai L’abondance frugale comme art de vivre. Bonheur, gastronomie et décroissance (Bollati Boringhieri).

Ce n’est pas trop tard

L’auteur, comme une Cassandre inouïe sinon ridiculisée, nous avait prévenus que le moment de l’effondrement était sur nous et que notre existence même se transformait en « consumérisme et consommation de temps, de travail et d’argent ».

Mais il est encore possible de retrouver le sens de notre vie sur Terre et avec elle le bonheur que chaque être humain a toujours poursuivi pour son voyage dans le temps.

Recevez des nouvelles et des mises à jour
au dernier
tendances beauté
directement dans votre courrier

Le bien-être se mesure aujourd’hui avec d’autres valeurstout d’abord l’harmonie avec l’environnement et avec les personnes que nous aimons : une recette ancestrale plus que jamais d’actualité.

Tous les articles de Serena Dandini.

iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE



ttn-fr-13