« Il a tout de suite voulu une pinte belge » : selon un ami intime, Olivier a toujours le sens de l’humour


ACTUALITÉS VTMOlivier Van Steirtegem, ami intime d’Olivier Vandecasteele, a été l’un des premiers à embrasser à nouveau le Belge hier. Il a parlé à VTM NEWS du retour de Vandecasteele : « C’est la fin d’un cauchemar pour nous ».

« Olivier a passé une bonne nuit », raconte Van Steirtegem, « et aussi la première avec un matelas depuis longtemps », ajoute-t-il rapidement.Le meilleur ami est visiblement soulagé que Vandecasteele soit de retour et espère qu’il va bientôt se renforcer.

En termes de caractère, Vandecasteele est toujours l’ancien, a remarqué Van Steirtegem. « Avant qu’Olivier ne soit arrêté, il faisait partie de ces personnes qui arrivaient toujours un peu en retard aux rendez-vous. Alors la première chose que j’ai dite quand il est descendu de l’avion c’est ‘Olivier, t’es trop tard’. Il a ri tout de suite. C’était bon signe pour moi. » Le fait que son meilleur ami lui ait tout de suite demandé une « pinte belge » est un autre signe assez positif selon lui.

Olivier Vandecasteele, sa famille et à l’extrême droite Olivier Van Steirtegem sur le tarmac de Melsbroek. © Photo News

Torture

L’ami intime savait déjà que Vandecasteele souffrait énormément en Iran à cause des conversations qu’il avait eues alors qu’Olivier était encore emprisonné. Le Belge a passé pas moins de treize mois en cellule d’isolement. « Les Nations Unies considèrent déjà que la torture après 15 jours », dit Van Steirtegem.

Il ne sait pas si Vandecasteele a également été physiquement torturé. « Il ne m’en a pas parlé. Si tel était le cas, il voudrait probablement en discuter d’abord avec un psychologue. Van Steirtegem met également en garde : « N’oubliez pas, parfois la torture psychologique est encore pire ».

L’ami intime n’est pas surpris que Vandecasteele ait réussi à endurer les épreuves. Selon lui, Olivier est « un homme fort », qui a travaillé comme humanitaire en Afghanistan pendant la guerre pendant trois ans pour aider les toxicomanes là-bas, puis a passé encore six ans en Iran pour soutenir la communauté afghane. « Il peut le gérer mieux que moi ou n’importe qui. »

Si Vandecasteele a regretté d’avoir voyagé en Iran ? Sans aucun doute, pense Van Steirtegem. Mais c’est le sort des humanitaires, ils doivent toujours voyager dans des pays difficiles, dit l’ami intime.

Olivier van Steirtegem, ami intime de Vandecasteele dans le studio de VTM NEWS.
Olivier van Steirtegem, ami intime de Vandecasteele dans le studio de VTM NEWS. © VTM NOUVELLES



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