IJzerwake signe une charte de paix sans conditions : Dries Van Langenhove peut venir parler

L’IJzerwake peut avoir lieu le dimanche 27 août à Ypres, avec Dries Van Langenhove comme conférencier invité. Cela a été décidé par le conseil municipal après que l’organisation a signé la charte de la paix. Avec cela, l’Iron Vigil confirme qu’il n’y aura pas de racisme, de discrimination ou de discours de haine. « Comme ces dernières années, à l’approche et pendant l’événement, le respect de toutes les réglementations sera vérifié », précise la ville.

Le conseil municipal d’Ypres continue de souligner son mécontentement face au fait que Dries Van Langenhove soit invité en tant que conférencier invité à l’IJzerwake. « Son arrivée ne peut légalement être refusée. Notre ville insiste sur la condition essentielle de la signature et du respect de la charte de la paix. Entre-temps, nous avons reçu une lettre de l’avocat de l’organisation confirmant que la charte de paix a été signée sans réserve et qu’aucune condition ne sera accordée », précise la mairie d’Ypres. C’est ainsi que l’IJzerwake conserve le permis.

Sérénité

La charte de la paix stipule que le racisme, la discrimination ou les discours de haine n’ont pas leur place à Ypres. « Comme ces dernières années, à l’approche et pendant la Vigile de l’Yser, le respect de toutes les réglementations sera contrôlé. Nous continuerons à surveiller cela dans la période à venir, en étroite consultation avec la zone de police d’Arro Ieper. « Ces dernières années, IJzerwake s’est déroulée sans incident et nous espérons que ce sera également le cas cette année. Le maire appelle déjà le week-end d’IJzerwake à se dérouler en toute sérénité.

Conseil d’Etat

La soirée Camaraderie, à la veille de l’IJzerwake, n’a pas obtenu de permis. Le conseil municipal maintient sa position à ce sujet. « Il n’y a pas suffisamment d’exhaustivité et de clarté concernant l’événement. La charte n’a pas non plus été signée. L’organisation a maintenant fait appel devant le Conseil d’État contre cette décision. « Nous ne pouvons qu’attendre et voir », déclare le conseil municipal.

« La ville d’Ypres a pris à cœur les arguments juridiques et les objections communiqués par les Yserwake et leur a permis de peser au lieu de poursuivre la joute politique », déclare Egwin Six d’Yserwake. « C’est un espoir pour le rétablissement de la coopération, comme il se doit dans une démocratie. Nous remercions la ville d’Ypres pour cette décision logique malgré la pression négative que subit le conseil municipal de la part de l’extrême gauche, du syndicat et du collectif pour la paix. Dans le même temps, l’association à but non lucratif IJzerwake remercie également ces groupes de pression pour la publicité qu’ils ont – certainement involontairement – faite pour l’IJzerwake. Une sereine Iron Vigil se poursuivra le 27 août. Nous partons du principe que les juges du Conseil d’État donneront également leur feu vert à la Soirée de camaraderie en interprétant correctement les droits fondamentaux dont chacun et nous jouissons.




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