Le Parlement de la Communauté française pourrait approuver ce soir un projet de décret qui réformera en profondeur la reconnaissance et le financement des arts et du spectacle vivant. De cette façon, une ouverture est faite à de nouvelles disciplines telles que l’humour, l’improvisation et le théâtre de marionnettes. En investissant davantage dans les subventions, la créativité devrait également être encouragée, par exemple en reconnaissant le processus d’écriture.
Le décret vise également une représentation plus équilibrée des hommes et des femmes tant au sein des projets subventionnés que parmi les opérateurs. De plus, la charge administrative est limitée.
Le PVDA a annoncé qu’il s’abstiendrait. Le parti de gauche radicale voit des avantages dans la simplification administrative et la diversification du soutien, mais craint les conséquences si le soutien structurel est perdu. Aussi, l’ouverture à d’autres formes d’art se ferait au détriment d’acteurs soutenus aujourd’hui.
Les Engagés, en revanche, s’interrogent sur le portrait budgétaire du décret. De plus, les opérateurs doivent déjà déposer leur dossier fin novembre et établir un planning sans être certains du budget dont ils disposeront. De plus, le délai de recours est beaucoup trop court et le Conseil supérieur de la culture n’a pas été consulté, tandis que les commentaires du Conseil d’Etat sur quinze articles n’ont pas été pris en compte.
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