Human Rights Watch : Expulser les Palestiniens est un déplacement massif et une répétition de 1948
L’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch a critiqué l’appel israélien à expulser plus d’un million de Palestiniens du nord de Gaza. Le représentant local Omar Shakir s’exprime sur X, anciennement Twitter, de « déplacements massifs à une échelle jamais vue depuis des décennies.
Plus tôt vendredi, il a été annoncé que l’armée israélienne avait averti les Nations Unies, affirmant que 1,1 million de Palestiniens devaient se déplacer vers le sud de la bande de Gaza dans les 24 heures.
« Nous n’avons pas vu cela depuis la Nakba », écrit Shakir. La Nakba – catastrophe en arabe – a eu lieu en 1948, l’année de la fondation de l’État d’Israël. Au moins 700 000 Palestiniens ont été chassés de chez eux. Selon Shakir, la communauté internationale doit agir pour éviter une nouvelle catastrophe. « L’histoire ne sera pas tendre avec ceux qui restent silencieux aujourd’hui. » L’appel d’Israël à l’ONU indique que les projets d’offensive terrestre, qui avaient été menacés auparavant, deviennent de plus en plus concrets.
Israël : 1,1 million de Palestiniens doivent se déplacer vers le sud de Gaza dans les 24 heures
L’armée israélienne a déclaré aux Nations Unies que 1,1 million de Palestiniens de la bande de Gaza doivent se déplacer vers le sud de la zone dans les 24 heures. Un porte-parole de l’ONU a déclaré cela dans la nuit du a déclaré à l’agence de presse Reuters jeudi et vendredi.
Selon l’agence de presse, les Palestiniens craignent que cela ne soit le signe avant-coureur d’une offensive terrestre israélienne planifiée. « Une telle démarche ne peut avoir lieu sans des conséquences humanitaires dévastatrices », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric. « Les Nations Unies appellent de toute urgence au retrait d’un tel ordre pour éviter que ce qui est déjà une tragédie ne se transforme en une situation désastreuse », a-t-il déclaré.
L’ordre de l’armée israélienne s’applique également à tout le personnel de l’ONU et aux résidents de Gaza hébergés dans les installations de l’ONU, y compris les écoles et les centres de santé. Environ deux millions de personnes vivent dans la bande de Gaza, sur 365 kilomètres carrés. L’armée israélienne n’a pas encore commenté cet avertissement.
Human Rights Watch : Israël a utilisé des munitions au phosphore contre des civils palestiniens
Le organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) accuse Israël d’avoir utilisé du phosphore blanc lors d’opérations militaires au Liban et dans la bande de Gaza les 10 et 11 octobre. HRW affirme avoir déterminé cela sur la base de vidéos vérifiées sur les réseaux sociaux et de témoins oculaires.
Selon l’organisation, les images montrent des tirs d’artillerie utilisant du phosphore blanc sur le port de la ville de Gaza et sur deux sites dans la campagne près de la frontière entre Israël et le Liban.
Le phosphore blanc peut être utilisé pour créer des écrans de fumée ou pour marquer des cibles et explose au contact de l’oxygène. Une telle utilisation n’est pas interdite par le droit international de la guerre. Il peut également être utilisé pour allumer des incendies et peut atteindre une température supérieure à 800 degrés Celsius.
En violation du droit international de la guerre
Selon HRW, l’utilisation de munitions au phosphore blanc à Gaza, l’une des zones les plus densément peuplées du monde, viole le droit international de la guerre car elle met inutilement en danger les civils.
« Toute utilisation de phosphore blanc dans des zones densément peuplées présente un risque grave de brûlures atroces et de souffrances permanentes », a déclaré Lama Fakih, directeur de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
Dans une réponse à l’agence de presse Reuters, l’armée israélienne a déclaré qu’elle ne savait rien de « l’utilisation d’armes contenant du phosphore blanc à Gaza ».
Le deuxième vol de rapatriement avec plus de 200 Néerlandais a atterri à Eindhoven
Un deuxième avion de la Défense transportant des ressortissants néerlandais d’Israël a atterri à 1h30 du matin sur la base aérienne d’Eindhoven. Ceci est rapporté par le gouvernement national. Il y avait à bord plus de 200 Néerlandais ainsi qu’une vingtaine de résidents d’autres pays européens.
Le premier vol de la Défense est arrivé mercredi avec à son bord 199 Néerlandais bloqués. Un autre vol de rapatriement est prévu vendredi. Les Néerlandais qui souhaitent prendre un tel vol doivent d’abord se présenter au ministère des Affaires étrangères.
Initialement, KLM devait organiser le vol, mais la compagnie a décidé de ne pas le faire pour des raisons de sécurité.