Huitième fois, chanceuse ? Le cabinet central se réunit à nouveau sur la réforme des retraites

Le noyau du cabinet tente depuis des semaines de s’entendre sur une réforme des retraites. Quatre mesures sont sur la table : la réintroduction d’une prime de retraite, la retraite à temps partiel, un renforcement des droits à la retraite pour les femmes et l’accès à la retraite minimale, que les partis de Vivaldi avaient précédemment relevée à 1 500 euros.

Les opinions sur cette dernière question en particulier divergeaient encore largement. Selon des sources interrogées par l’agence de presse Belga, le PS de la ministre des Retraites Karine Lalieux a été presque totalement isolé dans le dossier mardi soir. A la demande de plusieurs intervenants autour de la table, l’accès à la préretraite après 42 ans de carrière et l’âge de la préretraite des militaires et du personnel mobile de la SNCB sont également évoqués.

L’accord qui pourrait être conclu aujourd’hui serait un accord de principe. Selon De Bleeker, cela sera ensuite calculé par le Bureau fédéral du Plan. « Ensuite, nous verrons quel est l’effet budgétaire et nous nous ajusterons si nécessaire », a déclaré le secrétaire d’État à VTM NIEUWS.

Le Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) avait précédemment avancé la date du 21 juillet comme échéance, Lalieux l’a maintenue jeudi soir dans l’hémicycle sur « un accord rapide mais équilibré ». Au moins, elle ne semblait pas pressée à l’époque : « Si mon nom devient ‘madame non’ parce que je défends les droits des travailleurs et travailleuses, je porterai ce titre avec fierté », a-t-elle déclaré.



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