Hôtels cinq étoiles, en Sardaigne d’abord oui à l’augmentation des volumes même à proximité de la mer


Nous visons les côtes. Avec plus de volumes pour la construction de nouveaux hôtels en bord de mer et pour ceux à rénover sur les côtes de Sardaigne et quelques protestations. Car la disposition, approuvée à la majorité par la quatrième commission, « Gouvernement du territoire » qui a accepté l’amendement sur les augmentations volumétriques des structures d’hébergement situées dans les zones F, même dans les trois cents mètres du littoral, ouvre le champ à controverse.

volumes attendus

Concrètement, la disposition approuvée prévoit une augmentation de 25 pour cent pour les logements nouvellement construits, à condition qu’ils soient de très grand luxe, et une augmentation de 15 pour cent, sans augmenter le nombre de lits, pour les logements existants. Même en dessous du seuil des 300 mètres de la côte. Le dispositif devra être examiné par le Conseil Régional, avec la discussion et l’approbation du dit Connecté aux Finances.

L’arrêt de la mi-août et la reprise

C’est précisément le nœud urbain abordé par la Commission qui a été le premier point abordé lors de la reprise après les vacances de la mi-août. Élément, qui s’est retrouvé au centre d’une profonde discussion et opposition et qui a conduit à l’arrêt du Connecté. Puis l’audition des soi-disant « parties prenantes », c’est à dire les associations environnementales mais aussi les représentants de l’ANCE. Puis la présentation du correctif numéro 856 a été adoptée à la majorité.

Les écologistes sur le pied de guerre

La bataille est annoncée par les associations environnementales qui ne ménagent aucune critique en annonçant des recours au Gouvernement en cas d’approbation. « L’amendement retrace une voie qui a déjà été bloquée à plusieurs reprises par la Cour Constitutionnelle – déclare Stefano Deliperi, porte-parole du Groupe d’Intervention Juridique -. Toutes les zones protégées présentant des restrictions paysagères nécessitent une co-planification, c’est-à-dire que la Région ne peut en disposer qu’en planifiant en collaboration avec l’État et que la Cour constitutionnelle l’a certifié. Et pas seulement : « Si cette disposition est ainsi approuvée – ajoute-t-il – nous ferons appel au Gouvernement ».

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Un morceau dans la mer

Le monde de la construction voit lui aussi positivement cette disposition, exprimant une certaine perplexité. Pour Pierpaolo Tilocca, président de l’ANCE, l’amendement « est un pas, mais c’est essentiellement un coin de mer, nous avions espéré que la question de l’urbanisme et de la protection du territoire pourrait être abordée plus tôt, et non à la fin de la législature », et de manière organique ». Sur la même longueur d’onde est également le Réseau des métiers, qui compte en Sardaigne environ 20 000 membres. Ce n’est pas un hasard si le président Federico Miscali a réitéré la nécessité d’une « réécriture de la loi sur l’urbanisme, une disposition qui ne peut pas être adoptée au cours de cette législature qui touche à sa fin ».



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