Dans deux mois, Volandri pourra probablement aussi compter sur Sinner et Berrettini. En attendant le tirage au sort de Davis demain, voyons qui nous pourrions affronter en quarts de finale
Ce qui se passe en Coupe Davis reste en Coupe Davis et dépasse toute discussion dans le vrai tennis, les tournois et les grands chelems, pour ainsi dire. Par conséquent, analyser les équipes et prédire ou non les favoris est un jeu destiné, la plupart du temps, à rester sur papier et à ne pas se transformer en ce qui se passera ensuite lorsque les équipes nationales de raquette entreront sur le terrain. Si ce n’était pas le cas, des équipes comme la Hollande, la Finlande ou la République tchèque, pour ne citer que trois des qualifications pour la finale de novembre à Malaga, ne figureraient pas parmi les huit meilleures, alors qu’il existe des cuirassés de grande tradition comme le Les Etats-Unis, l’Espagne et la France qui suivront la finale du 21 au 26 novembre à domicile. Dans ces conditions, l’Italie, qualifiée après bien des souffrances pour les quarts de finale de la Coupe Davis, pourra certainement avoir son mot à dire pour conquérir, 47 ans après Santiago du Chili, le tant convoité Salad Bowl. Surtout si notre numéro un, Jannik Sinner, est là (ce que le capitaine Filippo Volandri et le président de la Fitp Angelo Binaghi ont clairement indiqué) et Matteo Berrettini, à Bologne en super fan, en raison de la blessure qu’il a subie à l’US Open, mais sur le point de recommencer à s’entraîner pour se remettre en forme, aussi et surtout pour l’événement de Malaga. Le tirage au sort de demain à 12h nous dira qui affrontera l’Italie en quarts de finale entre la Grande-Bretagne et les Pays-Bas. Celui qui n’affrontera pas les Azzurri entre les deux devra le faire avec la Serbie de Novak Djokovic, pour accéder à la demi-finale.
contre Djokovic
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Alors, sur le chemin de la finale à Malaga, oui, le numéro un mondial pourrait nous arriver, 24 fois vainqueur de grands chelems et celui qui n’a pas perdu à Davis, en simple, depuis 12 ans et 22 matches. Mais il faut d’abord penser aux Pays-Bas ou à la Grande-Bretagne : qui serait le meilleur pour les Azzurri ? Étant donné qu’au complet, comme tout le monde l’espère et compte, l’Italie ne devrait certainement avoir peur d’aucun des deux, ce sont deux équipes galeuses et pourraient causer des problèmes inattendus. Par exemple, tous deux disposent d’excellents doubleurs, et on a vu à quel point cela est important désormais, à tel point qu’il est souvent décisif. La Grande-Bretagne, dirigée par Leon Smith, compte même deux joueurs parmi les 10 meilleurs mondiaux de la spécialité, le numéro 3 Neal Skupski et le numéro 6 Joe Salisbury. Dans ce dernier groupe, Smith, des deux, s’est appuyé sur Skupski, convoquant quatre joueurs en simple, Cameron Norrie, Daniel Evans, Andy Murray et Jack Draper, avec Evans et Murray qui peuvent facilement jouer en double dans ce cas, très bien. Skupski a joué avec Evans, une paire vraiment excellente, à tel point qu’ils ont battu hier les Français Mahut/Roger-Vasselin (annulant quatre balles de match). Smith vise donc une interchangeabilité entre les joueurs en simple (pas de phénomène, à part Murray qui n’en est plus un, mais tous excellents), et l’équipe a travaillé jusqu’à présent. Probablement, entre les deux adversaires possibles en quarts de finale, les Pays-Bas feraient mieux, mais les Orange ont démontré à plusieurs reprises à quel point ils sont dangereux à Davis et surtout sur des surfaces indoor très rapides. L’équipe de Paul Haarhuis a remporté un groupe où se trouvaient les États-Unis et la Croatie (qui étaient hôtes), avec Tallon Griekspoor (numéro 24 mondial) et Botic van de Zandschulp (numéro 68) de grands protagonistes : deux qui savent jouer au tennis. et bien qu’ils ne soient pas parmi les meilleurs, ils ne donnent certainement pas de matchs. De plus, ils n’ont rien à perdre, ils sont absolument outsiders et cela, surtout à Davis, est quelque chose à ne pas sous-estimer. A cela, comme mentionné précédemment, s’ajoute un joueur de double spectaculaire comme Wesley Koolhof, numéro quatre mondial et parmi les meilleurs interprètes du rôle, et s’il le faut aussi Jean-Julien Rojer, 42 ans et numéro 16 de la discipline. Dans un éventuel double, nous risquerions donc pas mal de perdre, et il serait donc très important de clôturer l’entraînement dans les deux premiers simples, où ce sont tous des joueurs certes forts et redoutables mais bien à la portée de nos meilleurs Italiens. . Le jeu est donc plus qu’ouvert. En attendant Djokovic.