Histoires dystopiques dans l’atelier du Vakantieman

Il n’arrive pas souvent que les nouvelles de huit heures et MAX Vakantieman s’ouvrent avec le même article. Mais avec la plus grande évacuation jamais réalisée en Grèce, il ne pouvait en être autrement, et un sujet inhabituellement sombre a été abordé dans le décor MAX coloré.

Le premier contact a été établi depuis le studio avec le touriste Lennart, qui était toujours à Rhodes. Il a raconté comment son hôtel, qui accueille normalement 3 000 personnes, en accueille désormais 4 500. Ils étaient partout : sur les marches, dans la salle de réunion, « le chaos partout ». « Je pense que l’incertitude est vraiment terrible pour ces gens. »

Avec son histoire et les images de touristes en fuite qui l’accompagnent, il était impossible de ne pas penser aussi aux autres drames humanitaires en Grèce, qui restent toujours habilement hors du regard du vacancier. Mais cela ne change rien au fait que ce furent des moments effrayants pour les vacanciers, comme en témoignent également les histoires dystopiques en studio. Rolf, tout juste revenu de Rhodes, était allé se baigner le matin, même s’il y avait de la cendre dans l’eau. « Et vous n’avez pas pensé: gee? » a demandé le présentateur avec mépris. Il avait un « sentiment d’intestin », a admis Rolf, puis un sur leur téléphone alerte ils sont allés faire leurs valises. Puis l’alarme incendie s’est déclenchée. «Et puis bien sûr, il court pour votre vie. Alors vous êtes à votre merci.

Pour aggraver les choses, il s’est avéré qu’il ne pouvait pas compter sur l’aide directe de Corendon. En studio, Rolf et Alice ont confronté le PDG de Corendon à l’inaccessibilité de leur guide touristique, ce qui a entraîné un va-et-vient sur la communication qui, selon le PDG, aurait dû donner aux gens l’impression « qu’on pensait à eux ».

L’agonie et la désolation face à une catastrophe naturelle provoquée par l’homme ne sont pas rien, et on pourrait penser que les incendies de Rhodes Fremdkorper mal à l’aise face aux éléments plus légers du programme. Mais le spectateur observateur s’est vite rendu compte que toute l’émission était mêlée d’obscurité.

Onde de séparation

Par exemple, il y avait un article sur la grande vague de divorce après les vacances. Les gens attendent avec impatience des vacances toute l’année, explique l’experte en relations Marie-José Bosch-Kuiper, et puis tout à coup ils sont coincés avec leur partenaire vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et il s’avère qu’il pleut. « Voyage, par définition, est difficile et ardu. » L’essentiel est donc de ne pas avoir d’attentes élevées, a-t-elle conclu. C’est le triste nœud de la vie elle-même, bien sûr.

Et comme si cette pilule n’était pas assez amère, un autre article déchirant sur le voyagiste Oad est venu dessus. Les personnes qui ne voulaient faire qu’un voyage en bus et qui apportaient une aide n’étaient pas autorisées. Pure discrimination contre les personnes handicapées sans partenaire. Gerard était dans le studio, qui avait besoin d’un vélo d’équilibre en raison de son trouble de croissance et n’a pas pu se rendre dans la Forêt-Noire, et Rieneke, qui n’a pas été autorisée à réserver un tour en bus à travers l’Angleterre avec son déambulateur. « Les personnes handicapées veulent sortir, comme tout le monde. »

Atrocement injuste : c’étaient des gens qui n’avaient vraiment pas d’attentes trop élevées dans la vie – Gérard : „parfois on ne peut pas accepter certaines choses. Je le sais aussi » – et pourtant j’ai été déçu. Oad n’a pas voulu commenter la caméra, mais a déploré qu’ils l’aient tous « vécu de cette façon ». L’avocat du studio a conseillé de le signaler à l’Institut néerlandais des droits de l’homme.

Une fin combative, car l’ensemble du programme semblait contenir de fermes espoirs dans la justice finale, dans le rachat du droit de tous à profiter de leurs vacances. Un bel idéal, mais après cinquante minutes de MAX Vakantieman, le conseil de Marie-José Bosch-Kuiper semblait le plus réaliste : caressez le moins d’illusions possible pendant vos vacances.



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