Histoire vibrante d’une cigogne adolescente dans le documentaire nature Méditerranée : la vie en état de siège

Un homme avec un plan. Mieux vaut laisser entrer la cigogne adolescente Méditerranée : la vie assiégée (EO) ne se décrit pas. « Le jeune homme est toujours célibataire et n’a qu’une chose en tête », rapporte la voix off, qui s’arrête brièvement un instant. Pour ensuite rapidement préciser pieusement : « Rencontrer une femme avec qui passer le reste de sa vie. » Oui oui.

Mais le jeune homme semblait en réalité avoir des intentions sérieuses et est allé loin pour atteindre son objectif. Le téléspectateur l’a suivi dans son long voyage du Mali à l’Espagne, qu’il a réalisé pour la première fois. C’était toujours excitant de voir s’il réussirait la traversée, mais ça s’est très bien passé ; il s’est retrouvé sain et sauf dans la zone des marais espagnols. Là, il a essayé de prendre des nids d’occasion, mais s’est heurté à une forte résistance et à la solitude. « Devenir adulte et trouver sa propre voie dans la vie n’est jamais facile », soupire la voix off.

Les documentaires sur la nature sont généralement une mine d’or pour une narration passionnante, et le premier épisode de La vie assiégée n’a pas déçu. Le spectateur a rencontré diverses créatures marines avec de grands projets, parmi lesquelles la cigogne – malgré tous les faits sur l’envergure et les habitats changeants – s’est vu attribuer le scénario le plus fluide et le plus satisfaisant. À tous égards, son histoire était conforme à une structure que feu Kurt Vonnegut a un jour décrite comme la structure de « l’homme dans le trou » ; selon Vonnegut, la plus populaire des huit manières de construire une histoire. Un personnage principal a des ennuis (diminue en termes de bonheur) pour finalement sortir de la vallée dans laquelle il est tombé en tant que meilleure personne (atteint de grands sommets en termes de bonheur).

La cigogne était certainement une meilleure version d’elle-même à la fin de l’épisode. Après la débâcle du picage, il avait appris de ses erreurs, rapporte la voix off. « Il est prêt à partir de rien et à trouver un endroit où construire son propre nid. » Résultat : le modeste palais attire immédiatement une jeune femme. « Projet réussi, et cela après tant de faux pas. » La voix off ne pouvait plus réprimer sa fierté. « Ils apprendront à vivre ensemble », conclut-il. « Et dans quelques années, ils auront le plus beau nid de toute l’Estrémadure. »

Volendam et le football

Une chaîne plus loin, une toute autre histoire s’est déroulée lundi soir Volendam, un village de l’Eredivisie (AVROTROS). Le deuxième épisode de la série documentaire sur Volendam en tant que village de l’Eredivisie ressemblait au départ à un exercice de libre association basé sur les mots « Volendam » et « football ».

Au cours des vingt premières minutes, le téléspectateur a souvent observé comment Jan Smit (président du FC Volendam) regardait le football dans le stade, sur sa télévision et sur son téléphone. Ces images alternaient avec Jan Smit conversant avec ses enfants, Jan Smit chantant devant un public d’enfants et les opinions des autres villageois sur le président Jan Smit. « Je pense qu’il est l’un des meilleurs artistes des Pays-Bas », a déclaré un poissonnier. « Pas vraiment ma musique. Mais je le trouverai en haut de l’affiche. En termes de personne.

En seconde période, Jan Smit a brusquement disparu et un feuilleton difficile à suivre s’est déroulé sur les tensions entre les bénévoles, les joueurs, la formation et la direction concernant la modernisation du club. « Expliquez-moi », a crié l’entraîneur vers la fin de l’épisode, frustré envers son équipe après plusieurs matches perdus. « Parce que je ne peux pas expliquer cela. » Moi non plus, marmonna ce téléspectateur.

On lui a alors rappelé la structure du huitième récit de Vonnegut : la structure « Quel chemin monte ? », pour les récits ambigus dans lesquels il n’est jamais clair si les développements sont bons ou mauvais. Qui sait, c’était l’intention Volendam, un village de l’Eredivisie. Ce fut alors sans aucun doute une histoire à succès.

Amber Wiznitzer remplace Rinskje Koelewijn aujourd’hui



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