Le porte-parole militaire de la « république populaire » pro-russe de Donetsk a prôné hier l’utilisation d’armes chimiques dans la ville portuaire ukrainienne assiégée de Marioupol. Eduard Basurin a déclaré à la télévision d’État russe qu’il voulait « évacuer » de cette façon les dernières troupes ukrainiennes restantes.
Après presque sept semaines de combats, la quasi-totalité de Marioupol est aux mains des Russes. Bien qu’il y ait encore de la résistance, la ville portuaire serait sur le point de tomber.
Selon Basurin, les dernières troupes ukrainiennes restantes sont retranchées dans la grande usine métallurgique Azovstal de la ville. Ce serait jusqu’à 4 000 combattants.
tempête
« Si vous voulez prendre Azovstal à Marioupol, vous devez être intelligent, afin de ne pas subir de pertes dues aux nombreux passages souterrains et tunnels du complexe », a-t-il déclaré à la télévision russe. « Ça ne sert à rien de prendre d’assaut le bâtiment. »
Basurin a souligné l’importance de sceller hermétiquement le complexe, en recherchant toutes les entrées et sorties. « Il est possible de faire cela », a-t-il déclaré. « Les forces chimiques trouveront alors un moyen de fumer les taupes hors de leurs terriers. »
drone
Le mois dernier, l’usine métallurgique avait déjà été gravement endommagée par les bombardements russes. Hier, des informations non confirmées sont venues du bataillon Azov selon lesquelles un drone aurait déversé une « substance toxique d’origine inconnue » sur la ville.
Malgré son plaidoyer antérieur, Basurin a nié aujourd’hui que les séparatistes pro-russes aient quoi que ce soit à voir avec cela. Il l’a lui-même rapporté à l’agence de presse russe Interfax.
Combattants ukrainiens : « Les Russes ont largué une substance toxique à Marioupol avec un drone »
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