Les tennismen italiens gagnent grâce à la détermination et à l’harmonie. Marcell quitte le titre olympique mais donne de bons signes en vue du 4×100
Sara Errani et Jasmine Paolini nous offrent une médaille d’or qui vaut… le double le jour où Marcell Jacobs a honorablement remis le titre d’homme le plus rapide du monde à l’Américain Noah Lyles. Et le sport italien, un peu plus pauvre sans l’or du 100 m, se confirme comme une mine inépuisable de talents et de champions.
héroïnes
—
Tout comme Sara et Jasmine, des héroïnes du tennis qui ont désormais compris la valeur des JO. En témoignent les larmes de joie de l’immense Nole Djokovic, l’homme de tous les records qui ajoute le titre olympique aux 24 Grands Chelems, et les sourires des deux Italiens, qui cette année avaient déjà fait vibrer à Paris en atteignant la finale à Roland. Garros. À 37 ans, Sara Errani porte autour du cou la plus belle médaille d’or d’une carrière en double qui l’a vue remporter les quatre Grands Chelems. Et Jasmine, qui s’est découverte comme un phénomène à 28 ans, a à ses côtés l’exemple qui lui donnera la force et la détermination nécessaires pour continuer encore longtemps. Les courses d’Errani et Paolini et le désir de ramener chaque point ont détruit, l’un après l’autre, la résistance de tous les doubles qui se sont présentés, dans le long voyage qui depuis la terre battue parisienne les a projetés au sommet vers la gloire. d’Olympie.
Super Greg
—
Les Jeux italiens de Paris 2024, à leur septième médaille d’or avec une semaine de compétitions encore disponibles, attendent désormais d’autres tirs comme ceux d’Errani et Paolini pour défendre la huitième place du tableau des médailles où, pour l’instant, nous sommes deux positions au-dessus de Tokyo 2021. Là, des champions comme Gregorio Paltrinieri, argent hier au 1500 mètres après une course miraculeuse, y réfléchiront. Dans la piscine de Nanterre, l’un des nombreux stades chaotiques de ces JO où l’on ne joue qu’à guichets fermés, même les Français ont commencé à acclamer, avec admiration, l’équipe bleue. Car il a su se battre jusqu’à deux tours de la fin avec Robert Finke. Le résultat a été une course folle, sans répit, et pour gagner l’Américain a dû nager sous l’ancien record du monde du Chinois Sun Yang qui existait depuis 2012. Ainsi, après la médaille de bronze au 800 m, Paltrinieri cherche désormais le plus précieuse médaille pour rendre ces Jeux olympiques encore plus beaux. Il s’essayera au cross-country de 10 km dans les eaux de la Seine, au cœur de Paris. Avec le courage d’un vrai capitaine, avec le feu à l’intérieur qui ne s’éteint pas même en passant des heures et des heures dans l’eau. Greg est l’exemple du champion qui se nourrit d’émotions et les partage ensuite avec ceux qui ont le privilège de le voir nager, même s’ils sont français comme c’est arrivé hier. Il est l’une des légendes – connues partout – d’une Italie olympique construite sur l’engagement et le travail de nombreux athlètes. Tout le monde poursuit le rêve de mettre autour du cou la médaille qui rend immortel dans le sport. Hier, les Blue Foil Boys ont également réussi et, comme Greg, ils ne se sont rendus que devant les plus forts. Pour eux, c’était le Japon, une équipe qui, sans surprise, occupe la première place du classement mondial. L’argent olympique de Marini, Macchi, Foconi et Bianchi les amènera sans pression et avec l’envie de réessayer jusqu’à Los Angeles 2028.
marcel
—
Maintenant, les Jeux olympiques entrent dans la dernière semaine. L’Italie y fait face avec une certaine appréhension quant à l’état de santé de Gimbo Tamberi, le porte-drapeau qui défend l’or olympique au saut en hauteur. Quelques minutes après la victoire d’Errani-Paolini, l’Italien annonçait sur les réseaux sociaux qu’il était hospitalisé pour fièvre et calculs rénaux 3 jours après les qualifications. Mais le capitaine de l’équipe nationale d’athlétisme, du même rang et du même cœur que Greg, part aujourd’hui pour Paris et sera sur scène mercredi pour tenter de se qualifier pour la finale de samedi. Ce ne sera pas la seule émotion en athlétisme car, même sans médaille, la cinquième place de Marcell Jacobs en 9’85 en finale du 100 mètres nous projette avec de grandes ambitions dans le relais 4×100, l’or à Tokyo 2021. Notre champion sera là-bas et l’amertume du podium manqué s’est immédiatement diluée lorsque Marcell, boitant après la ligne d’arrivée, nous a rassurés en nous disant que ce n’était qu’une crampe. Avec encore un Jacobs comme celui-là, on peut rêver.
© TOUS DROITS RÉSERVÉS