Henri est attaqué avec une épée, le « héros d’Odiliapeel » arrête les agresseurs


Il se contente à nouveau de faire frire des frites, mais Henri van Son (61 ans) a toujours très peur. Samedi soir, deux jeunes garçons entrent dans son commerce d’Odiliapeel avec un sabre, une sorte d’épée, et tentent de s’emparer de la caisse. Erwin Lips passe devant la cafétéria et constate que quelque chose ne va pas. Il percute avec sa voiture le scooter avec lequel les agresseurs veulent fuir. « Henri a crié ‘au secours, braquage’ et j’ai vu les braqueurs monter sur le scooter. Je me suis dit ‘il faut que je les frappe’. »

Il est un peu moins de sept heures et demie lorsque deux garçons vêtus de noir entrent dans la Maison De Buurman. « L’un avait un gros sabre. Je pensais que c’était un numéro d’Halloween. Mais ils ont immédiatement crié « de l’argent, de l’argent, de l’argent ». Puis j’ai réalisé que ce n’était pas une blague.

Henri tente d’arracher la cagoule d’un des braqueurs. « C’est comme ça que je l’ai fait avancer, parce que j’ai une caméra accrochée là. » Une brève bagarre s’ensuit devant le magasin. « Soudain, l’autre agresseur sort un couteau de poche de sa poche. J’ai attrapé une chaise pour me défendre. En fin de compte, Henri choisit sa propre sécurité et court dehors. « C’est là que j’ai commencé à appeler à l’aide. Immédiatement, quelqu’un dans une voiture est venu m’aider.

Dans cette voiture se trouvait Erwin Lips, on l’appelle depuis samedi soir « le héros d’Odiliapeel ». Erwin passe devant la cafétéria dans la voiture de son père lorsqu’il aperçoit un scooter en marche devant la porte. A l’intérieur, il voit deux hommes en noir. « Je rentrais chez moi en voiture et j’ai vu un scooter avec le moteur en marche. J’ai regardé à l’intérieur et j’ai vu des gens tous habillés en noir. Alors je suis rentré. »

« J’ai vu que l’un d’entre eux avait un si gros couteau. Cela aurait pu se terminer différemment. »

Tandis qu’Henri appelle à l’aide dehors, les braqueurs tentent de voler la caisse enregistreuse. Essayez, car les images des caméras montrent qu’ils ne vont pas loin. Ils retirent le tiroir-caisse du comptoir, mais comme il est relié à l’ordinateur par des câbles, ils ne peuvent pas le sortir. Ils courent donc sans aucun butin jusqu’à leur scooter prêt pour la cafétéria.

Mais Erwin y met un terme. Il renverse le scooter et les deux braqueurs, âgés de 15 et 17 ans, courent tous deux dans des directions différentes. « Rétrospectivement, j’ai eu de la chance, j’ai vu que l’on avait un si gros couteau. Cela aurait pu se passer différemment. »

« Les gens écrivent eux-mêmes la commande et je peux ensuite cuisiner. »

La semaine dernière, Henri a célébré ses 35 ans d’existence à Odiliapeel avec sa cafétéria. Ce n’était pas une vraie fête. Il y a deux mois, il a également été victime d’un vol. « Ensuite, c’était un couteau de chef et ils sont arrivés avec un casque. » Et de toute façon, cela n’a pas été une fête pour le propriétaire de la cafétéria de 61 ans ces dernières années.

«Les gens se sont arrêtés à cause de la période corona», dit-il. « C’est difficile d’attirer du monde parce que ce n’est que pour quelques heures. » Henri est donc seul dans sa cafétéria depuis quelques années. « Les gens écrivent eux-mêmes la commande et je peux ensuite cuisiner. » Mais cela rend Henri vulnérable.

« Je suis désormais plus alerte lorsque la porte s’ouvre. »

«Je dois retourner au travail, je dois rouvrir», dit-il d’un ton neutre. Ainsi, le dimanche, Henri est de nouveau seul dans son magasin, préparant des frites et des snacks. « Je veux continuer à faire ça pour le moment, je regarde juste vers l’avenir. Mais je suis plus vigilant lorsque la porte s’ouvre et je veille à ce qu’il y ait le moins d’argent liquide possible dans la caisse.»

Finalement, les deux jeunes auteurs du Land van Cuijk ont ​​été arrêtés par la police samedi soir. Un troisième suspect a été relâché car il n’a rien à voir avec le vol.



ttn-fr-32