Henri Bontenbal gêné dans Khalid & Sophie : « Très douloureux »


Henri Bontenbal était assez embarrassé dans le talk-show Khalid & Sophie, raconte l’analyste TV Victor Vlam. « Délibérément pas à table ? Je ne l’aurais pas accepté comme CDA !

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C’était le sujet principal de Khalid & Sophie d’hier soir : les développements de la guerre entre Israël et le Hamas. Cela a été discuté, entre autres, par Frans Timmermans, chef du parti GroenLinks et PvdA. Et qui avons-nous vu assis quelque part dans l’ombre derrière lui dans la tribune ? Henri Bontenbal, chef du parti CDA.

‘Très douloureux’

Bontenbal aurait de toute façon été à l’antenne dans le cadre de la ronde régulière des chefs de parti dans Khalid & Sophie, mais n’a pas été autorisé à s’asseoir à la table pendant le sujet principal de l’émission, alors que son rival politique était là.

Il s’agit en fait d’une simple disqualification et donc très douloureuse, selon le célèbre analyste de télévision Victor Vlam. « Chez Khalid & Sophie, Henri Bontenbal n’a pas été autorisé à parler d’Israël, tandis que son rival Frans Timmermans a été autorisé à en parler pendant 20 minutes. Je ne l’aurais pas accepté comme CDA », écrit-il X.

« Pas assez senior »

Pieter Gerrit Kroeger, expert du CDA, estime que ce n’est pas si mal. Il souligne qu’il ne s’agissait pas d’un débat entre chefs de parti ou quelque chose du genre et que Timmermans est également un ancien ministre des Affaires étrangères. « Il parlait ici par excellence dans son domaine. Il n’était pas nécessaire de présenter Bontenbal ni comme spécialiste ni comme candidat au poste de Premier ministre.»

Victor a des sentiments mitigés à ce sujet. « Je crains pour le CDA que l’arrière-goût des électeurs soit que Bontenbal ne soit pas assez « senior » pour discuter de sujets compliqués comme Israël. (…) Israël est actuellement le principal sujet de la campagne. Vous voulez avoir votre mot à dire là-dessus.

Perte de face

Personne au CDA n’aime vraiment ça, pense Victor. « S’asseoir dans le public en tant que spectateur avec son plus grand rival alors qu’il est autorisé à s’exprimer librement… C’est une énorme perte de face pour Bontenbal. »

Bontenbal n’a-t-il pas également eu l’espace pour dire quelque chose lorsqu’il s’est finalement assis à table ? « Je suis d’accord. Mais les rédacteurs ne l’ont délibérément pas mis à la table. (…) Bontenbal aurait dû prendre plus d’initiatives. Mais il n’était pas à la table et il était donc beaucoup plus difficile de l’interrompre.





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