Car Busscher s’estime chanceux d’avoir désormais son logement temporaire : juste en face de son immeuble incendié. « Nos voisins ont un logement qu’ils ont loué jusqu’en décembre. Mais peu de temps après l’incendie, les locataires de l’époque semblaient vouloir partir ce mois-ci. Eh bien, c’était une bonne nouvelle pour nous, car nous avons été autorisés à entrer. Nous sont maintenant situés en face de notre ancienne maison. et dans notre quartier familier. Et cela donne une bonne impression. »

Le bâtiment dispose également d’un immense entrepôt, où Busscher a repris son magasin de musique à petite échelle. « Trois commandes ont déjà été passées aujourd’hui. »

Busscher a désormais également accès à son ancien magasin d’ameublement, qui a été bouclé peu après l’incendie. Les clôtures sont toujours là, mais il peut pénétrer sur le terrain. Le terrain ressemble à une zone de guerre. Le décor d’un film apocalyptique. Des morceaux de gravats, des mixeurs fondus, de l’acier tordu, des vêtements rongés par le feu et surtout beaucoup de cymbales. Noirci, déformé et décoloré par les flammes.

L’inévitable odeur de plastique brûlé flotte lourdement dans l’air. Les larmes ne montent-elles pas aux yeux de Busscher devant ce spectacle détruit ? « Tout est parti. Il n’en reste plus rien, non. Mais on s’y habitue. On passe devant et cela ne nous affecte plus autant qu’avant. »

Car Busscher porte un regard positif sur l’avenir. La reconstruction est et reste le plan. Mais cela dépend du paiement de l’assurance. Busscher ne peut pas indiquer l’ampleur financière des dégâts. « Mais cela implique beaucoup d’argent. Tant que nous pouvons d’abord vivre ici à nouveau. C’est la chose la plus importante pour nous. Nous ne regardons pas ce qui n’est pas possible, mais ce qui est possible. Le reste s’occupera de nous. lui-même. »

La compagnie d’assurance a désormais terminé toutes les enquêtes. Maintenant, nous devons attendre et voir. Si tout se passe bien, Busscher espère pouvoir reconstruire dans un an ou un an et demi.

Ce sur quoi Busscher a déjà pu s’appuyer, ce sont les gens qui l’entourent. Parler de naïveté. « Nous avons reçu une quantité incroyable de soutien et d’amour de la part des gens qui nous entourent. De beaux messages, un soutien financier, des espaces et des entrepôts m’ont été offerts. » Mais pour l’instant, Busscher se contente surtout de pouvoir reprendre le travail. « Je dois juste faire ce travail. Cela fait partie de moi. »



ttn-fr-41