Heli Holland appelle à l’arrêt de la construction de Pottendijk : « Une fois que ces moulins sont là, vous ne pouvez plus rien faire »

Heli Holland à Emmer-Compascuum a demandé un gel de construction à la province de Drenthe pour la construction des deux turbines les plus à l’ouest du Pottendijk Energy Park en cours de construction. Selon le directeur René van der Haring, « l’installation illégale » de ces deux turbines est contraire à la décision aéroportuaire applicable. Les turbines seraient situées trop près de la trajectoire d’approche de l’héliport.

Le parc énergétique de Pottendijk, situé entre Emmer-Compascuum et Nieuw-Weeringe, comprendra quatorze éoliennes et plus de 35 hectares de parcs solaires. En raison du permis environnemental nécessaire et d’une nouvelle décision aéroportuaire, toutes les parties concernées (le gouvernement, l’initiateur du parc énergétique et l’héliport) ont conclu des accords sur la répartition de l’espace léger en ce qui concerne les hélicoptères et les turbines.

L’un des accords les plus importants est que les deux turbines occidentales seront mises au rebut. Les deux turbines étaient trop proches de la route d’approche, ce qui entraînait un risque de collision élevé.

Les mèches sont prêtes

À la surprise de Van der Haring, les deux moulins n’ont pas été retirés du plan, mais déplacés un peu vers l’est, juste à l’extérieur de la zone sans obstacle convenue. Là-bas, les éoliennes pourraient néanmoins encore constituer un danger potentiel pour les hélicoptères, dit-il.

Il a déjà sonné l’alarme à plusieurs reprises auprès de la commune et de la province à ce sujet. En attendant, la construction du parc progresse régulièrement. Tous les trous pour les moulins ont déjà été creusés. Les lames sont également prêtes aux emplacements des deux moulins en question.

Raison pour laquelle Van der Haring a annulé un gel de la construction. « J’aimerais que la province enquête sur la légitimité de la décision de l’aéroport et l’applique sur cette base. Si tout est correct, alors il n’y a rien de mal. » Mais Van der Haring dit qu’il sait mieux.

« Jamais annulé »

À la fin de l’année dernière, il avait déjà commandé des recherches sur Pottendijk au Royal Netherlands Aerospace Center (NLR). Cet institut central de recherche aéronautique aux Pays-Bas a conclu dans son rapport que les deux usines n’ont en fait jamais été annulées, alors qu’elles auraient dû l’être. « Le moulin 1 n’a déplacé que 119 mètres, mais le diamètre du rotor des turbines est passé de 90 à 131 mètres. »

En conséquence, les hélicoptères doivent garder une distance de 250 mètres. Au moulin 3, il y a encore de la place pour s’adapter aux changements de la voie d’évacuation, mais une collision avec le moulin 1 est presque inévitable dans ce scénario, selon NLR.

Petite chance

Les pales les plus longues du broyeur 1 atteignent également la limite de la zone sans obstacle. L’implantation actuelle ne répond donc pas aux conditions du décret aéroport qui fait référence à la suppression des deux sites. La déclaration d’utilisation sûre de l’espace aérien (VVGL) émise par le gouvernement n’est donc pas valide, indique le NLR. Il est également peu probable que le ministre en émette un nouveau avec la configuration actuelle, selon l’institut.

Demande WOB

Au cours des six derniers mois, Van der Haring a demandé à la municipalité d’Emmen comment s’était déroulée la communication concernant la relocalisation des deux moulins et il soupçonne que c’est la cause de la situation qui s’est produite. « Comment a-t-il été déterminé que ces deux emplacements n’ont pas été supprimés mais simplement déplacés ? Je veux savoir. »

Van der Haring a déjà soumis une demande WOB pour avoir un aperçu de la situation. « Mais qu’est-ce que j’obtiens? Des pièces semi-publiques que nous connaissions déjà. » C’est pourquoi il est maintenant passé à demander un gel de la construction à la province, qui est responsable de la décision de l’aéroport. « Une fois que ces moulins à vent sont là, vous ne pouvez plus rien faire. Supposons que vous vous retrouviez devant un tribunal. Alors la réponse est : oui, ils sont déjà là. Et c’est exactement ce que j’essaie d’empêcher. »

Aucune déclaration

La province de Drenthe confirme que le gel de la construction a été demandé et est en cours de traitement. Ils ne font aucune déclaration sur la poursuite du traitement, sauf envers le demandeur. La municipalité d’Emmen a annoncé en janvier qu’elle ne disposait pas de documents dans lesquels les changements d’emplacement des moulins sont enregistrés.



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