Harakiri d’Allemagne : le Japon réussit l’exploit de revenir de l’arrière pour gagner 2-1 !

Les Allemands avancent avec Gundogan sur penalty, puis l’équipe nationale asiatique se déchaîne en seconde période et marque avec Doan et Asano

De notre correspondant Fabio Licari

Le Japon plutôt que l’Allemagne. Le Japon gagne, comme l’Arabie avec l’Argentine. À juste titre. L’imprévisible se produit lors de la première mondiale. Comme il y a quatre ans au début avec le Mexique (puis au dernier avec la Corée du Sud), les Allemands s’effondrent. L’Allemagne a dominé pendant un temps, n’a marqué qu’un seul but, sur penalty, grâce à Gundogan, car l’avant-centre était un sérieux problème, et a été abattu en seconde période. Le Japon est transformé par trois remplacements et une défense à trois. Doan et Asano, les meilleurs, sont impitoyables, insaisissables. La défense dort, 2-1. L’Allemagne se retrouve avec une barre transversale, un poteau, des occasions interminables repoussées par Gonda, mais un Gerd Muller aurait été utile.

DOMAINE ALLEMAND

Il n’y a pourtant que l’Allemagne en première mi-temps, mais le but reste un mystère. Il n’y a pas de 9, au final le choix tombe sur Havertz, avec Muller derrière lui. Et ce n’est pas un hasard si le 1-0 n’est intervenu que sur un penalty pour une faute du gardien Gonda : un tacle un peu maladroit sur Raum qui s’est montré très libre sur la gauche grâce à une ouverture éclairante de Kimmich. Gundogan ne s’y est pas trompé, c’était la 33e minute, et jusque-là l’Allemagne écrasait les Japonais dans leur moitié de terrain, mais ne tirait que de l’extérieur avec Kimmich et Gundogan. Les attaquants – Musiala, Havertz, Muller – sont trop écrasés et sentent le souffle des défenseurs sur leurs épaules. L’Allemagne n’est que nominalement alignée avec le 4-2-3-1, en fait elle occupe tout le front d’attaque horizontalement, mais a peu d’imagination dans le désengagement et peu de vitesse. Mais essaie. Au lieu de cela, le Japon, après quelques contre-attaques très rapides menées par l’ailier droit Ito, s’est refermé en défense et s’est limité à relancer l’avant-centre Maeda, galeux et rapide, mais contraint de composer avec le géant Rudiger qui avait toujours le dessus. main. Si l’entraîneur Moriyasu ne change rien, au revoir : peut-être n’a-t-il pas compris que maintenant il doit récupérer.

CHIFFRE D’AFFAIRES

Et il l’a parfaitement compris. Ce sont les changements qui décident du jeu. D’abord Asano, puis Minamino et Doan sont les protagonistes d’un retour fantastique. L’Allemagne frappe la barre transversale (éclatée) avec Gnabry, un poteau avec Gundogan, et pense que c’est fini et ralentit. Le Japon est passé à une défense à trois en seconde période, le gardien a réalisé trois miracles sur Hofmann et Gnabry, et entre la 31e et la 38e minute, il a frappé. 31′ : Minamino frappe du gauche, Neuer bloque, Doan d’un tir sûr, 1-1. 38′ : relance, Asano tire sur la ligne de hors-jeu et Schlotterbeck ne le rattrape pas, ballon sous la transversale, 2-1. Une seconde mi-temps de rêve. L’Allemagne en morceaux.



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