Habeck garantit pour la raffinerie de pétrole – et est hué


Par Michel Sauerbier

2000 Uckermarkers en colère et un ministre de l’Économie solitaire. Robert Habeck (52 ans, Verts) a connu des moments difficiles à Schwedt mercredi. Alors qu’il garantissait l’avenir de la raffinerie PCK, il fut hué.

Même avant l’arrivée de Habeck, l’ambiance sur la place de la Libération était échauffée. Des travailleurs du PCK sont venus avec leurs familles, mais aussi des gauchistes, des extrémistes de droite et des amis de la Russie comme le politicien de l’AfD Steffen Kotré.

Les organisateurs de la démo Konstanze Fischer et Reinhard Simon ont continué à alimenter la colère. « Nous n’avons pas besoin d’un ministre qui ne passe que toutes les quelques semaines », s’est exclamé l’ancien patron de théâtre. « Si nous n’obtenons pas le résultat que nous voulons ici aujourd’hui, nous continuerons à nous battre. Par tous les moyens! »

Le patron du PCK, Ralf Schairer, a tenté d’arranger les choses. Il a demandé que tous les emplois et les aides fédérales soient préservés pour la reconversion de la raffinerie, avertissant : « Nous avons besoin de temps et d’argent pour cela. » Mais lorsque le ministre est entré en scène, il a été hué. « Les Verts sur le front de l’Est ! », lit-on sur une affiche.

Environ 2 000 Suédois ont manifesté bruyamment mercredi pour la préservation de la raffinerie Photo : Patrick Pleul/dpa

« Nous avons obtenu de l’argent pour moderniser l’oléoduc de Rostock », a expliqué Habeck sans se décourager, « le premier pétrolier a déjà accosté. » Il a renouvelé son engagement : « Nous ferons tout notre possible pour qu’en cas d’embargo à Schwedt dans les années 2023, 24 , 25 le pétrole est raffiné et vos emplois restent en sécurité. L’État intervient lorsque la compagnie pétrolière de Poutine, Rosneft, se retire de la raffinerie. Jusqu’à ce que ce soit à nouveau économique.

Mais le gouvernement fédéral garantit-il cela? Habeck à BZ : « Je peux vous redonner tout cela par écrit. »



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