Gundogan veut parler à Volt : « La main reste tendue »

Le député Nilüfer Gündogan est prêt à parler à Volt sous la direction d’un médiateur.

Ce parti avait précédemment expulsé le député qui avait grandi à Weert en raison d’un comportement transgressif présumé, mais le juge a tiré une ligne à ce sujet mercredi. Volt doit annuler le retrait de l’adhésion au parti et payer à Gündogan des dommages-intérêts de 5000 euros.

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« Je veux reprendre le travail »
Gundogan n’exclut pas un retour dans la faction Volt. « Ma main reste tendue. Mais ‘il faut être deux pour danser le tango’. » Elle espère « pouvoir reprendre son travail au plus vite ».

Mercredi en fin de journée, lorsqu’elle, flanquée de ses avocats, a réagi au verdict dans un hôtel d’Amsterdam, elle n’avait eu aucune nouvelle de la faction ni de la direction du parti. Elle ne saurait dire si ce silence est de mauvais augure pour la médiation.

La députée a déclaré qu’elle avait déjà reçu les félicitations de «beaucoup» de membres de la Volt. Elle espère maintenant que « le cauchemar prendra fin » et que la purification de son nom pourra commencer. Selon Gundogan, « il faut maintenant du temps et de la guérison pour que mon parti et moi puissions en sortir plus forts ».

Comportement inacceptable
Le député Nilüfer Gündogan a été exclu du groupe le 28 février pour avoir prétendument commis un comportement transgressif. La politicienne de Weert a alors porté plainte contre son parti Volt.

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Il s’agirait de treize signalements d’agressions physiques, d’avances sexuelles non désirées, d’intimidations et d’abus de position. Gundogan a déclaré plus tôt qu’il ne se reconnaissait pas dans les plaintes et voulait obtenir par voie de référé que la faction de Volt retire sa décision. Le politicien a également exigé une rectification ouverte des allégations.



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