Gudmundsson y pense encore : Gênes respire et a des ennuis contre Salernitana

Deux poteaux au départ pour le Grifone avec Badelj et Retegui qui ne sont pas revenus en seconde période. A la 35e minute, l’éclair gagnant de l’Islandais. Barre transversale de Mazzocchi en finale

Philippe Grimaldi

– Gênes

Après presque un mois, Gênes a retrouvé la victoire aux dépens d’une équipe de Salernitana qui s’est réveillée tardivement et n’a pas trouvé la force de récupérer après le but décisif de Gudmundsson en première mi-temps. Le défi entre les deux héros de Berlin 2006, Gilardino et Filippo Inzaghi, récompense les rossoblù, comme cela s’est produit lors du dernier championnat lorsque l’aîné des deux frères Inzaghi est arrivé chez Ferrari avec Reggina. Son travail commence à porter ses fruits, mais il faudra du temps pour redonner stabilité et équilibre à un groupe qui subit sa quatrième défaite consécutive à l’extérieur et n’a plus gagné en championnat depuis onze journées. Pour Gênes, un demi-sourire, car ils ont retrouvé Retegui, absent depuis le 1er octobre, mais absent à la pause en raison de l’aggravation de la blessure subie à Udine.

quel début

Un début de match très rapide pour Genoa, sur le terrain avec le 3-5-2, qui en trente-cinq secondes, entre la 2e et la 3e minute de jeu, a failli marquer le premier avec une tête de Dragusin servie de Gudmundsson (le réflexe d’Ochoa fut décisif) puis avec une autre frappe de Badelj qui finit sur le poteau à gauche de l’invité numéro un. Rythme très élevé, Salernitana en difficulté, rossoblù encore proche de l’avantage à la 16ème minute avec Retegui, dont le brusque virage du pied gauche termine une fois de plus sur le poteau. Là, les Ferrari se sont tues car l’Italo-Argentin s’est à nouveau effondré au sol en raison d’une douleur au genou gauche. Retegui parvient à repartir, mais n’est pas au meilleur de sa forme, à tel point qu’il doit quitter le terrain à la mi-temps, remplacé par Ekuban. Cependant, l’équipe de Gilardino persiste dans son action car Salernitana fait peu de choses depuis l’entrejeu. Dia apparaît à la 34e minute, mais son tir en diagonale est bloqué par Martinez. A la reprise, Genoa marque, grâce à l’Islandais Gudmundsson qui laisse Gyomber sur place et bat Ochoa, profitant de la passe décisive de Malinovskyi.

la réaction

En seconde période, une toute autre histoire, car l’équipe d’Inzaghi, qui maintient le 3-4-2-1, place Sambia pour couvrir l’aile droite (Bradaric absent) et Bohinen renforce le milieu de terrain (Candreva absent) et a ainsi plus d’équilibre. Les invités profitent également d’une équipe de Gênes qui abaisse le centre de gravité et (aussi) paie la sortie de Retegui. Ekuban travaille pour l’équipe, mais son efficacité sur le front offensif est très limitée et le jeu rossoblù en souffre. Gilardino élimine Malinovskyi et Badelj et s’appuie sur Kutlu et Strootman, Frendrup centralisant pour diriger le jeu rossoblù. Inzaghi lance un avant-centre de Salernitana, Ikwuemesi également à l’intérieur, avec Tchaouna appelé pour pousser sur la droite. Salernitana croit aux égalisations, mais depuis le milieu de terrain, il leur manque la bonne idée et l’homme capable de la traduire dans le filet. Mazzocchi a touché la barre transversale de la tête à la 40e minute, mais se trouvait dans une position irrégulière suite au centre de Sambia depuis la droite. Genoa souffre, mais résiste, Inzaghi demande à ses joueurs d’être plus compacts entre les départements et, pour Dia et Ikwuamesi, de rester proches l’un de l’autre pour profiter de leur physique, face à un adversaire qui en seconde période a dû avant tout penser à défendre la tête. Puis la récupération est passionnante : d’abord Gudmundsson est trop égoïste en contre-attaque et rate l’occasion de doubler la mise, puis à la 47e minute, Dia sort incroyablement du gauche à l’intérieur de la petite surface (cependant, il était hors-jeu). Cela se termine ainsi : Gênes repart, Salernitana patauge de plus en plus dans la zone rouge du classement.





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