Groen veut un centre de signalement des comportements transgressifs en politique : « Les politiciens doivent respecter les règles d’interaction décente »


Groen va déposer un projet de loi pour créer un centre de signalement des comportements transgressifs pour et par les représentants politiques. C’est ce qu’affirment mercredi les députés écologistes Eva Platteau et Kathleen Pisman.

« La hotline doit pouvoir assister psychologiquement les victimes, leur donner des conseils, des médiations et éventuellement les orienter », précisent les deux rédacteurs du projet de loi.

Les employés et les fonctionnaires sont protégés par la loi sur la protection sociale. Il enregistre le stress, la violence, le harcèlement et les comportements sexuels non désirés au travail sous comportement transgressif. Un dispositif de services internes et externes de prévention au travail assure la prévention et l’accompagnement des victimes. Cependant, les politiciens ne sont pas couverts par la loi sur la protection sociale. Groen veut changer cela avec cette initiative.

« Contrairement aux employés et aux fonctionnaires, aujourd’hui, peu ou rien n’est prévu dans la loi pour traiter ou signaler les comportements transgressifs en politique. De cette façon, il est difficile de protéger les élus et leurs employés contre le harcèlement et l’intimidation. En mettant en place une hotline pour inconduite politique, nous pouvons enfin nous attaquer à ce problème et venir en aide aux victimes d’inconduite politique », déclare Eva Platteau.

Toute personne investie d’un mandat politique doit respecter des règles de comportement décent et doit pouvoir répondre de son comportement.

La députée verte Kathleen Pisman

Les représentants politiques sont interprétés au sens large dans le projet de loi. Cela concerne les membres du gouvernement, les députés et sénateurs, les membres des parlements régionaux, les bourgmestres et échevins, les conseillers communaux, etc. Le centre de signalement deviendra également le point central d’information sur les comportements transgressifs pour et par les élus politiques.

« Toute personne victime d’un comportement transfrontalier de la part d’un représentant politique dans l’exercice de ses fonctions doit également pouvoir saisir le centre de signalement. Toute personne investie d’un mandat politique doit respecter des règles de comportement décent et doit pouvoir répondre de son comportement. Incidemment, les hommes comme les femmes peuvent être victimes de comportements transgressifs », déclare la députée écologiste Kathleen Pisman.

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