Grève des soins de santé, arrêt des médecins et vétérinaires. 25 mille interventions à risque, urgences garanties


Perturbation possible des soins de santé en raison de la grève de 24 heures des responsables médicaux, vétérinaires et sanitaires du Service National de Santé pendant toute la journée d’aujourd’hui, lundi 18 décembre (de 00h00 à 24h00). L’abstention du travail a été proclamée par Aaroi-emac, Fassid (Aipac-Aupi-Simet-Sinafo-Snr), FVM – fédération des vétérinaires et médecins et médecins CSL, et est – expliquent les acronymes promoteurs – «un événement coordonné fondamental dans la mobilisation et des initiatives de protestation pour obtenir des amendements adéquats au budget 2024 avec des demandes précises ».

A risque, informe une note, « avec paralysie des salles d’opération et jusqu’à 25 mille interventions chirurgicales électives manquées, des procédures préchirurgicales, des cliniques de thérapie de la douleur et de toutes les consultations reportables ». Une manifestation est prévue devant le ministère de la Santé (Lungotevere Ripa), à Rome, en présence des présidents/secrétaires nationaux des syndicats qui ont appelé à la grève.

Anesthésistes, 9 blocs opératoires sur 10 bloqués

Neuf salles d’opération sur dix destinées aux opérations prévues aujourd’hui dans les hôpitaux sont bloquées. Ils ne fonctionnent pas, sauf « pour une indication éthique de sauvegarde des patients fragiles, entendus comme les patients atteints de cancer, les personnes âgées et les catégories les plus fragiles d’entre toutes ». L’indication est venue, lors de la réunion au ministère de la Santé, d’Alessandro Vergallo, président d’Aaroi-Emac, qui représente les anesthésistes de réanimation et les urgentistes. Environ 25 000 opérations ont été manquées. « Naturellement – souligne Vergallo – les urgences sont garanties et en plus nous avons donné notre indication éthique pour sauvegarder les patients fragiles, entendus comme les patients atteints de cancer, les personnes âgées et les catégories les plus fragiles de toutes. Malgré cela, tout le reste qui ne comporte pas de risque d’aggravation de la maladie ou de survie est toujours garanti. Même si la loi ne nous y oblige pas. »

Médecins d’Anaao-Cimo, sans réponses, nouvelle grève de 48 heures en janvier

La manœuvre économique pour 2024 est « une énième gifle au service public de santé et à ses professionnels car elle humilie les principes de sauvegarde de la santé publique et du droit à la protection de la santé qui continuent de ne pas figurer parmi les priorités de ce pays, indépendamment de la couleur et l’appartenance politique de ceux qui le gouvernent : sans discussion et sans nouvelles substantielles sur les demandes qui sous-tendent nos mobilisations, au mois de janvier 2024 nous poursuivrons avec 48 heures de grève, dont les dates seront communiquées dès que le les bases associatives ont été entendues. » C’est ce qu’ont annoncé les syndicats de médecins Anaao Assomed et Cimo-Fesmed et le syndicat d’infirmières Nursing Up.

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