Grève dans les transports publics, on ne sait pas quels bus circulent

« Cette grève n’aurait pas dû être nécessaire », déclare Martijn Mulder, chauffeur de bus et membre du FNV, au hangar à bus d’Emmen. Ici, les membres du syndicat ont installé une tente de fête où les membres peuvent s’inscrire à la grève. « Nous voulons plus d’argent », explique Mulder au mécontentement des chauffeurs. « En raison de la couronne, il y a eu une ligne zéro ces dernières années. En trois ans, nous avons gagné 2,8 %. Si vous répartissez cela sur cette période, ce n’est rien du tout. »

De plus, les chauffeurs trouvent la charge de travail trop élevée. « C’est l’un de nos fers de lance. Hier, par exemple, j’ai conduit un trajet de Scheemda à Winschoten. Ensuite, vous arrivez là-bas et vous avez une minute pour décharger les passagers, charger de nouveaux passagers, puis vous devez repartir. « Après un deux heures de route, vous voulez aussi aller aux toilettes. Si vous revenez des toilettes, vous partez avec presque cinq minutes de retard.

Mulder pense également que le transport par bus est comprimé. « Des lignes sont supprimées, comme la ligne 1 de la ville à Emmerhout. Un bus régional passe quelques minutes avant que le bus de la ville ne traverse le quartier. Trouvez-vous étrange qu’il n’y ait personne dans le bus de la ville ? Nous sommes très en colère à ce sujet. La direction écoute enfin, sinon nous serons de retour la semaine prochaine. »



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