Recevez des mises à jour gratuites sur l’Antarctique
Nous vous enverrons un Résumé quotidien myFT e-mail récapitulant les dernières Antarctique nouvelles tous les matins.
La banquise antarctique a atteint un creux record pour le mois de juin, augmentant les appels des scientifiques à intensifier la recherche et la surveillance des calottes polaires de la Terre.
Malgré l’approche du milieu de l’hiver en Antarctique, les niveaux de glace de mer en 2023 sont inférieurs de 2,4 millions de kilomètres carrés à la moyenne à long terme pour la période de l’année, selon une analyse du Financial Times des données de l’Arctic Data Archive System basé au Japon.
La zone couverte est inférieure de près de 1,1 million de kilomètres carrés à celle de la même période l’an dernier, soit une superficie plus de quatre fois supérieure à celle du Royaume-Uni.
L’Organisation météorologique mondiale récemment averti que la glace de mer dans le monde diminuait à un « rythme sans précédent », avec de « graves implications » pour les environnements polaires mais aussi pour la météo et le climat mondiaux.
L’organisme a averti que, depuis 2016, la banquise antarctique a diminué à un rythme non observé depuis le début des enregistrements par satellite dans les années 1970. En 2022, pour la première fois jamais enregistrée, certaines zones côtières sont devenues libres de glace pour la première fois en Antarctique, la banquise côtière ayant subi une “perte significative”, a déclaré l’OMM.
Plus de 60 experts de groupes scientifiques affiliés au Programme mondial de recherche sur le climat coparrainé par l’OMM ont appelé à davantage de recherches et d’observations lorsqu’ils se sont rencontrés ce mois-ci après une interruption de quatre ans pendant la pandémie de coronavirus.
Par ailleurs, une étude publiée plus tôt ce mois-ci dans la revue Nature Communications a révélé que La banquise arctique pourrait disparaître entièrement durant le mois de septembre dès les années 2030. La banquise arctique est généralement à son niveau le plus bas en septembre, avant de s’accumuler pendant l’hiver.
Le document a conclu que le changement climatique causé par l’homme était la principale cause de la fonte de la banquise.
Les scientifiques ont averti l’année dernière que l’Arctique se réchauffait quatre fois plus vite que le reste de la planète, et à un rythme plus élevé qu’on ne le pensait auparavant.
Les scientifiques savent depuis longtemps que l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la planète, mais ne se sont pas mis d’accord sur un rythme. L’effet de réchauffement, ainsi que la baisse à long terme des niveaux de glace de mer, sont considérés comme deux indicateurs majeurs du changement climatique.
Un point de repère rapport 2019 supervisé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et approuvé par 234 scientifiques de plus de 60 pays a estimé que l’Arctique se réchauffait environ deux fois plus vite que le reste de la planète. Les températures mondiales ont augmenté d’au moins 1,1 °C depuis l’ère préindustrielle.
La perte de neige et de glace dans l’Arctique accélère le réchauffement en réduisant la surface de la couverture blanche qui réfléchit les rayons du soleil vers l’espace. Au lieu de cela, les rayons sont absorbés par la terre ou la mer, provoquant plus de réchauffement et provoquant à leur tour une fonte plus importante de la glace de mer.