Grande roue, fûts de bière et stands de nourriture : St. Pauli à Hambourg est prêt pour Orange

Le quartier de St. Pauli à Hambourg, port d’attache des supporters de l’équipe nationale néerlandaise lors du Championnat d’Europe de football, est devenu orange vendredi, grâce à cinq Écossais.

La fan zone du quartier de St. Pauli à Hambourg s’adresse en grande partie aux supporters d’Orange. Avant le match d’ouverture des Pays-Bas, le Deejay Armin van Buuren et le groupe Chef’ Special donneront un spectacle et dimanche, depuis Heiligenfeistfeld, ils se rendront en caravane de supporters au stade Volkspark, à 6 kilomètres de là.

Alors qu’une caravane de voitures néerlandaises part vendredi du parc sportif HHC Hardenberg en direction de Hambourg, saluée par les anciens internationaux Gerald Vanenburg et Danny Koevermans, la fan zone du Heiligengeistfeld se remplit à partir de six heures et demie d’autres nationalités que les Néerlandais. .

Six shots, cinq perruques orange

Ou est-ce? Le football doit s’unir, c’est pourquoi les supporters allemands et écossais, qui ouvriront ce soir-là le Championnat d’Europe de football, marchent ensemble. L’ambiance est effectivement joyeuse. Lorsque l’Allemand Niki Tamang (36 ans) voit six Écossais, certains avec un kilt et cinq avec une perruque orange, il veut prendre une photo avec eux.

Il est fan de l’Eintracht Francfort et heureux que l’Allemagne soit le pays hôte. « Cela devrait être une motivation pour l’équipe. »

Hambourg est l’une des dix villes hôtes et le choix du site à côté du stade Millerntorn de St. Pauli comme fan zone est logique pour plusieurs raisons. Il est proche du centre et le quartier est bien plus swingant que l’ambiance bourgeoise du Volksparkstadion, scène des Pays-Bas – Pologne.

Mais plus encore : St. Pauli, tout juste promu en 1. Bundesliga, est populaire dans le nord des Pays-Bas, ne serait-ce qu’en raison de son image. Le club est l’image emblématique de la zone portuaire, foyer de libres penseurs, d’oiseaux de nuit, d’alternatives de gauche et d’antifascistes.

Le silence autour du stade Volkspark vendredi est presque caractéristique. Des places de parking vides, des stewards discutant entre eux et des hommes avec des camionnettes installant des clôtures. « Ici, ça ne démarrera vraiment que dimanche », dit l’un des hommes en gilet jaune, « et là, effectivement, il n’y a plus rien ».

Une grande roue, des fûts de bière et des stands de nourriture

À St. Pauli, c’est littéralement une foire ce soir-là dans la fan zone, qui peut accueillir 11 000 personnes. Il y a une grande roue de 50 mètres de haut, des fûts de bière sont empilés et des stands proposent de la nourriture des pays participants. Italien, danois, croate et autrichien. Et de régions non participantes, comme l’Amérique latine.

Les animations comprennent un club de plage, des jeux sportifs, de la musique et de grands écrans diffusant les matchs. Hambourg compte davantage de ces soi-disant opinions publiques mais le Heiligengeistfeld est l’endroit idéal.

Personne ne doit non plus s’ennuyer en dehors de la fan zone. St. Pauli est un véritable quartier portuaire, avec un air qui sent la bière, la saucisse, la sueur et la mer. La Reeperbahn est l’un des quartiers rouges les plus célèbres d’Europe et autour d’elle se trouvent des salles de jeux, des clubs de musique, des cafés et des discothèques. Pour ceux qui sont habitués à Groningue, une ville sans heures de fermeture, c’est une excellente alternative.

Lennon : « J’ai grandi à Hambourg »

Les Beatles y possèdent également une œuvre d’art. Comme on le sait, le quatuor jouait dans les premières années sur la Reeperbahn. Le quatuor quelque peu incolore n’était guère intéressant au début. Mais inspirés par l’atmosphère d’anarchie et de joie de vivre, ils y ont travaillé sur la musique énergique et révolutionnaire qui a conquis le monde.

Ils sont arrivés en août 1960 en tant que garçons et sont repartis deux ans plus tard en tant qu’hommes, selon les mots de John Lennon : « Je suis peut-être né à Liverpool, mais j’ai grandi à Hambourg ».

Les Écossais conquièrent également St. Pauli petit à petit et Jan et tout le monde veulent se faire prendre en photo avec eux. L’un d’eux, Liam Brown (39 ans), porte une perruque, mais pas de kilt. Il vient d’Edimbourg. « C’est sympa ici, très diversifié, il y a beaucoup à faire. Nous restons cinq nuits. »

« Nous sommes les outsiders »

Lorsqu’il entend Tamang dire que l’Allemagne deviendra championne d’Europe, l’Edimbourg répond : « Non, l’Écosse. Nous sommes les outsiders, nous sommes très bons dans ce domaine.

Pendant 22 jours, jusqu’à la finale du 14 juillet inclus, la fan zone de la Heiligengeistplein sera le théâtre de dizaines de milliers de supporters en fête, pour le quartier de la Vin , Web et chanté est-ce un phénomène quotidien.

Comme le disent Elisabeth Dialer (48 ans) et Jenny Dins (30 ans) du restaurant tyrolien Marend : « Il se passe toujours quelque chose ici ».



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