LELe nombre de cas et de décès dus au cancer du col de l’utérus est en constante diminution. Aux États-Unis, la mortalité chez les jeunes femmes a diminué de 62 % depuis les années 1990, grâce à l’introduction de la vaccination contre le VPH. C’est ce que démontre une étude récemment publiée dans la prestigieuse revue scientifique JAMAce qui confirme une fois de plus l’importance de la prévention.
VPH et cancer : un lien évident
Le virus du papillome humain (VPH) est responsable de 99 % des cancers du col de l’utérus. Mais pas seulement. Sa présence contribue également à augmenter le risque de tumeurs de l’oropharynx, de l’anus et du pénis. Bien que l’infection de papillomavirus humain ne conduit pas toujours au développement d’une maladie oncologique, il a été démontré ces dernières années que le vaccin réduit considérablement ce risque.
L’efficacité de la vaccination contre le cancer
Depuis 2006, année de son introduction, la vaccination a réduit l’incidence et la mortalité. Déjà une étude sur La Lancette en avait montré un Réduction de 87 % des cancers du col de l’utérus chez les jeunes femmes vaccinées. La nouvelle analyse sur JAMA met en évidence un baisse encore plus significative de la mortalité: de 2013 à 2021 la réduction annuelle a été de 15,2%.
Quand se faire vacciner contre le papillomavirus HPV ?
La protection est maximale si le vaccin est administré avant le contact avec le virus, qui se transmet principalement par voie sexuelle. En Italie, le vaccin est gratuit et proposé à partir de 12 ans aussi bien pour les filles que pour les garçons, avec une extension jusqu’à 18 ans et au-delà selon les régions.
Pour en savoir plus sur le lien entre le VPH et le cancer et explorer le rôle de la vaccination, lire ici l’analyse approfondie dans le Magazine de la Fondation Veronesi
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