GP du Mexique, Ferrari en pagaille au départ, Verstappen s’envole à la part de Prost : 51 victoires. Leclerc 3ème

Les rouges ne démarrent pas bien, les Red Bulls remontent par derrière et Max s’enfuit. Charles-Perez s’affrontent au premier virage, le Mexicain abandonne. Hamilton deuxième, Sainz quatrième

Massimo Brizzi

-Milan

Un dossier de professeur. Max Verstappen conquérir le GP du Mexique et relève la barre de ses chiffres : triomphe numéro 16 de la saison, retouché sur son dossier de 2022 de victoires en une seule année, le porte à 51, égal à Adit Prost. Devant seulement Sebastian Vettel (53), Michael Schumacher (91) et Lewis Hamilton (103), les grands de la F1 : une catégorie à laquelle appartient de plein droit le Néerlandais de Red Bull. Sur le circuit dédié aux frères Rodriguez, Max s’impose devant Lewis Hamilton et Charles Leclerc après une course neutralisée au 35e tour avec drapeau rouge pour un accident impliquant Kevin Magnussen. Pour Ferrari, il y avait aussi la 4ème place de Carlos Sainz pour clôturer une course qui, compte tenu de la première ligne toute rouge, semblait avoir d’autres attentes, mais Verstappen avec sa Red Bull était trop supérieur, au-delà des incertitudes de la monoplace de Maranello à son premier démarrage.

Ferrari en deux

Ferrari, la reine du samedi, n’a pas profité de ses qualifications, qui ont été gâchées par Verstappen à l’extinction des feux : Max se glisse entre les rousses, prend la tête au freinage de la très longue ligne droite tandis qu’à sa gauche se produit un contact entre Leclerc et Sergio Perez qui coûte au Mexicain un abandon sanglant devant ses supporters. Une partie des espoirs de Ferrari s’y éteignent, même si tout au long du déroulement de la course, compte tenu également du drapeau rouge et du double arrêt au stand du Néerlandais, Verstappen était vraiment désarmant pour sa supériorité.

après que la rousse max ne s’énerve pas

L’arrêt du drapeau rouge pour éliminer le Haas du Danois, qui s’est retrouvé dans le mur au niveau du « serpent », aurait pu affecter le plan de fuite de Verstappen, obligé de tout refaire lorsqu’il était leader avec 1″4 sur Leclerc, 2″7 sur Hamliton. et 3 »6 sur Sainz avec une stratégie à deux arrêts. Pas de problème cependant : le champion du monde est imperturbableau deuxième redémarrage, toujours depuis la grille, affiche le même rythme péremptoire que dans la première partie de course et continue de s’imposer facilement, affichant un rythme supérieur à tous les autres en pneus durs.

Combat Mercedes-Ferrari

Derrière Verstappen, l’intérêt est catalysé par la lutte entre Mercedes et Ferrari, également pour la deuxième place du Championnat des Constructeurs, avec un Hamilton très agressif capable de prendre la deuxième place : l’Anglais au deuxième départ est le premier sur la grille pour s’adapter au milieu. pneus, mais même cet avantage composé sur les durs de Verstappen et Leclerc ne lui permet pas d’attaquer le Néerlandais. Lewis prend une brillante deuxième place, avec un dépassement agressif de Leclerc, et aide Mercedes : avec la 6ème de George Russell, la Star est à +21 sur Ferrari. Leclerc, de son côté, fait tout ce qu’il peut : le Monégasque subit un contact au premier départ, court la première partie de course avec l’aileron avant endommagé (cloison fissurée, puis perdue), mène également la course lors de l’arrêt au stand. match et remporte un podium, le quatrième de la saison, qui récompense son engagement dans un week-end caractérisé avant tout par sa belle pole.

la course

Max fait la différence dès les (premiers) feux éteints, prenant les Ferrari par surprise et se mettant en position de mener la course dès le premier freinage, là où se termine la course de Pérez et où celle de Leclerc s’échoue. Le Néerlandais dicte le rythme devant les Ferrari, s’arrête au 20e tour pour un arrêt aux stands, mais au 32e tour revient en tête, devant Leclerc, Hamilton et Sainz lorsque la course est neutralisée. Au redémarrage après le drapeau rouge, Verstappen a été rapide malgré les pneus durs, tandis que Hamilton a capitalisé sur le composé moyen pour dépasser Leclerc avec un freinage décisif avec deux roues sur l’herbe. Les positions restent cristallisées, avec Verstappen devançant Hamilton, Leclerc et Sainz, tandis que Lando Norris fait le show : l’Anglais de McLaren fait bien de remonter du 17e au départ, avec de jolis dépassements finaux sur Russell et Daniel Ricciardo, bon 7e avec AlphaTauri. Également dans les points : 8e Oscar Piastri, 9e Alexander Albon et 10e Esteban Ocon.





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