GP de F1 France, Sainz boiteux mais rapide. Est heureux: "Super Ferrari"

Même en sachant qu’il doit purger 10 positions de pénalité sur la grille pour le remplacement de l’unité de contrôle, l’Espagnol est optimiste. Et comme lui Leclerc : « Ce sera une course difficile, je suis confiant mais il faut être parfait. » Les deux de Red Bull sont perplexes : « Nous avons fait un travail différent », prévient Verstappen

Ferraristi satisfait. Bien sûr Carlos Sainz sait qu’il doit traîner la pénalité sur la grille (10 positions) pour le remplacement de l’unité de contrôle pendant tout le week-end (et il n’est pas certain que d’autres ne suivent pas), et le seul moyen de ne pas laisser le le moral traîné au sol par ce lest faisait dire à tout le monde : bon, mais c’était le plus rapide. EN FP2, il a réussi. « C’était un vendredi positif – dit-il – je n’ai pas fait beaucoup de tours de simulation de qualification, mais la voiture était super compétitive aujourd’hui. Cela montre que la direction que nous prenons est la bonne ». Aujourd’hui, il devra forcément penser en fonction du handicap : « On va se concentrer plus sur le long terme, vu la pénalité qu’on va devoir encaisser – a-t-il ajouté – il y a du travail à faire sur la simulation de course mais ce qu’on a fait est encourageant ».

Leclerc serein

Calme Charles Leclerc, juste derrière, un dixième. Et il est significatif qu’il ait utilisé exactement la même formule que Sainz : « C’était un bon vendredi ». Tout heureux alors. « Nous avons encore du travail à faire sur la voiture demain. Les Red Bull ? C’est difficile à comprendre, ils semblent avoir fait quelque chose de différent de nous. L’étape est là, il ne reste plus qu’à tout assembler. Ce sera une course difficile pour nous les pilotes et pour les voitures, mais je suis convaincu que tout ira bien. Nous devons nous concentrer sur nous-mêmes, si nous avons un week-end parfait, nous pouvons nous battre pour la victoire ».

Verstappen perplexe

A l’inverse, Max Verstappen semblait plus perplexe. Parce qu’il a terminé troisième, mais une demi-seconde derrière Sainz. « Aux essais libres 2, c’était un peu plus difficile – a-t-il expliqué – notamment en ce qui concerne l’équilibre ». Mais le champion du monde, de retour de deux courses d’affilée sans victoire comme il n’en avait jamais vu durant cette saison, sibillino a ajouté : « On essayait aussi quelques trucs : demain on va essayer d’être plus près qu’avant aujourd’hui. » Sur le long terme, ça s’est un peu amélioré, mais les pneus dans cette manche sont difficiles à évaluer. Je ne sais pas si nous avons mieux réussi qu’en Autriche. Cette piste est très dure pour les pneus, il est difficile de faire la comparaison avec Zeltweg… J’aurais eu besoin de quelques tours de plus ».

Sombre Pérez

Encore plus laconique, presque lugubre, Sergio Perez, dixième à une seconde et demie. Qui n’a pas pu aller au-delà du « Je ne me sens pas très à l’aise avec la voiture en ce moment : il y a beaucoup de travail à faire pour comprendre en vue des essais qualificatifs et de la course. J’ai fait de très courts passages sur le soft. J’espère tout mettre en place demain et être dans le combat ».





ttn-fr-4