Giorgia Meloni et les 24 ministres du nouveau gouvernement ont prêté serment hier au Quirinal. « Avec fierté et responsabilité, nous servirons l’Italie : maintenant immédiatement au travail », a déclaré le premier ministre. Et à Von der Leyen : « Prêts à travailler ensemble pour renforcer la résilience de l’UE face aux défis communs ». Félicitant Meloni, Biden a qualifié l’Italie « d’allié vital de l’OTAN ». Aujourd’hui pour le néopremier la cérémonie du passage de cloche avec Draghi à 10h30. A 12h le premier Cdm.
9:23
Des pleurs, moins d’atterrissages et des flux contrôlés
Sur la question de l’immigration, selon le nouveau ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, « il faut renforcer le gouvernement des débarquements, par rapport aux flux. Cela – précise-t-il dans une interview à Qn – ne signifie pas nier la sensibilité sociale, mais s’approprier la gestion des flux ». La façon d’y parvenir est « de renforcer les relations avec tous les pays. Non seulement de la naissance de l’immigration, mais aussi de la destination », explique-t-il. Sur ces questions aujourd’hui « j’aurai une première rencontre avec mon homologue français ».
9:16
Ukraine, Crosetto: en envoyant des armes, nous suivrons les Alliés et nous ne nous diviserons pas
Sur l’envoi d’armes à Kiev « la position du gouvernement est celle exprimée à plusieurs reprises par le président Meloni : quand on fait partie d’une famille et qu’on a signé un accord, alors on accepte les décisions que ce groupe prend. Les décisions qui seront prises dans le cadre de nos alliances internationales historiques seront respectées par l’Italie. Il n’y aura pas de division là-dessus. » Pour le dire, dans une interview à ‘La Repubblica’, le nouveau ministre de la Défense, Guido Crosetto.
9:07
Crosetto : en danger de statut social à cause de Moscou
« Nous avons des semaines et des mois très difficiles devant nous », avoue le nouveau ministre de la Défense Guido Crosetto, interrogé par La Repubblica. Une unité de but est nécessaire de la part de tous les acteurs politiques », car « la sécurité du pays est en jeu ». Il parle de « stabilité sociale et économique ». «« Il y a un très fort risque de pauvreté et de chômage. Alors, de colère », note-t-il. La matrice du mécontentement est à Moscou. « L’intérêt de la Russie en ce moment est d’affaiblir tous les pays qui soutiennent l’Ukraine, à commencer par l’Italie », explique Crosetto, « en se concentrant sur l’opinion publique », et « c’est exactement ce qu’il faut éviter. Pour ce faire, il montre la voie vers l’Europe.