Gouvernement, Cdm pour les sous-ministres et sous-secrétaires. Il y a aussi le nœud de la justice


ServicePolitique

Aujourd’hui, au Conseil des ministres, l’équipe du gouvernement Meloni sera complétée, avec les sous-secrétaires et les vice-ministres. Parmi les premières mesures, les nouvelles règles pour le Covid, le report de la réforme Cartabia et le maintien de la perpétuité. Parmi les priorités figurent les factures d’urgence : il faut se précipiter et donner « des réponses immédiates, les coûts sont devenus insoutenables. Nous travaillons au renforcement des mesures nationales », explique Meloni. En attendant, l’exécutif s’affaire à mettre à jour la Nadef et pourrait remettre le document de planification aux ministres avec les nouvelles estimations lors du prochain CDM, peut-être le 4 novembre.

31 octobre 2022

Factures, Melons : « Coûts insoutenables : on va renforcer les mesures »
  • 10:17

    Urso sur Radio 24 : manœuvre et coût énergétique du front chaud, des ministres compétents déjà au travail

    Concernant le coût de l’énergie et la prochaine manœuvre économique, « évidemment les ministres compétents y travaillent déjà, c’est le premier front chaud ». C’est ce qu’a souligné le ministre des Entreprises et du Made in Italy, Adolfo Urso, s’adressant à « 24 Mattino », sur Radio24, également en vue du premier CDM d’aujourd’hui du gouvernement Meloni. Le coût de l’énergie, a observé Urso, est un problème auquel « nous devrons nous attaquer avec des interventions nationales » pour « réduire le coût de l’énergie pour les familles et les entreprises » mais « des interventions structurelles sur le terrain sont nécessaires pour endiguer également la spéculation internationale », observa-t-il Urso.

    Adolfo Urso (ANSA / ETTORE FERRARI)

  • 9:44

    Mattarella : défense des revenus et épargne prioritaire des institutions

    « La défense de la valeur des revenus et de l’épargne face à la croissance de l’inflation, due à la flambée du coût de l’énergie et des autres produits de première nécessité, apparaît plus que jamais, une tâche primordiale à laquelle la République est liée par la Constitution ». C’est ce qu’a déclaré le président de la République, Sergio Mattarella, dans un message envoyé au président de l’Association des fondations et des caisses d’épargne, Francesco Profumo, à l’occasion de la Journée mondiale de l’épargne. « Les fondations bancaires – poursuit le chef de l’Etat – ont été un véhicule très précieux et leur fonction s’est accentuée cette saison pour atténuer les impacts sociaux négatifs, sans que la tâche première des institutions publiques en ce sens soit perdue. Le courage de l’innovation doit pouvoir aller de pair avec une grande attention aux pauvretés anciennes et nouvelles, notamment la pauvreté éducative qui détermine des exclusions intolérables ». « L’inclusion, y compris l’inclusion financière, apparaît comme un objectif à ne pas négliger, afin de sensibiliser les épargnants aux opportunités et aux risques offerts par le marché, pour permettre au pays de se développer. Une responsabilité accrue – conclut Mattarella – doit être perçue par les banques et autres opérateurs financiers dans ce sens : on ne fera jamais assez pour renforcer la résilience des particuliers et des entreprises, en particulier du tissu moyen-petit. À l’ère de l’incertitude, la confiance est une denrée précieuse, indispensable au redémarrage : offrir un climat positif et un filet de sécurité est une responsabilité incontournable ».

  • 9:07

    Valditara, l’école classiste d’aujourd’hui, sert l’alliance par le mérite

    Une « alliance pour le mérite » et le renforcement de la chaîne d’approvisionnement technique et professionnelle : telles seront les priorités du ministre de l’Éducation et du Mérite Giuseppe Valditara, comme il l’explique lui-même dans une interview au Corriere della Sera. « L’école aujourd’hui est une école de classe », précise le ministre : « La dispersion est de 12,7 %, si l’on ajoute celle implicite (c’est-à-dire de ceux qui ont un diplôme mais pas le minimum de compétences), elle monte à un niveau inquiétant. 20 pour cent. Tout cela dans un écart d’apprentissage entre les territoires ». Selon Valditara, « une personnalisation plus incisive des plans d’études est nécessaire, avec également une articulation de la fonction enseignante, qui permette de cultiver le potentiel de chacun, d’accompagner ceux en difficulté et de nourrir les compétences des meilleurs. Il faut veiller à ce que l’orientation fournisse aux familles et aux élèves les informations nécessaires pour faire des choix éclairés dès le collège. Il est aussi fondamental – ajoute-t-il – de renforcer l’enseignement technico-professionnel qui doit se construire dans la filière avec l’enseignement technique supérieur », « il doit avoir la même dignité que l’enseignement secondaire ». À cet égard, Valditara souligne que « comme les ITS, les écoles doivent également pouvoir utiliser les meilleures compétences professionnelles offertes par les entreprises. Les profils professionnels doivent être redéfinis en fonction des besoins réels du territoire ». « C’est dans cet esprit que je propose une grande ‘alliance du mérite’ aux familles, au système scolaire, aux partenaires sociaux ».



ttn-fr-11