Gosens ferme la porte : non au prêt de Schalke. Et maintenant il veut sprinter

L’Allemand n’est ouvert qu’à une vente définitive. Mais en attendant, essayez de sprinter pour revenir au sommet

Robin Gosens semble l’avoir pris personnellement. Après tout, quand on est là pour jouer pour une « opportunité de carrière » – pour reprendre ses mots – on essaie de tenir jusqu’au bout, de démontrer que l’Inter n’est pas le point d’arrivée mais le point de départ d’un nouveau chapitre, vivre à grande échelle. C’était du moins les prémisses lorsqu’il a quitté l’Atalanta il y a un peu plus de dix mois pour combattre pour le Scudetto. « Lorsque l’appel de l’Inter est arrivé, j’ai ressenti un immense bonheur – a-t-il déclaré dans une interview avant la pause de la Coupe du monde -. Je suis arrivé dans l’une des équipes les plus fortes du monde. J’ai été surpris aussi, car l’appel est venu au pire moment de ma carrière, alors que j’étais blessé. Mais il faut dire que pendant trois ans j’ai très bien fait… ». Eh bien, la malchance l’a également accompagné dans son aventure à Milan, où Robin n’a jamais pu jouer régulièrement et prouver qu’il était à l’Inter. Aussi pour cette raison aujourd’hui, il n’a pas l’intention de déménager, encore moins sur un prêt sec. Les portes d’un retour en Allemagne ne sont pas totalement fermées, mais il faut un projet ambitieux et un environnement qui le fasse se sentir à nouveau comme un joueur de premier plan.

La situation

Après le tribunal de Leverkusen fin août, une nouvelle offre pour Gosens est arrivée à l’Inter ces derniers jours, cette fois de Schalke 04. Robin l’a remercié pour l’intérêt, mais a ensuite décliné l’offre. Après tout, on ne laisse pas l’opportunité de sa vie pour une parenthèse, il vaut mieux repartir de zéro mais dans un club prêt à parier sur lui tout de suite, en investissant dans l’achat pur et simple. Question de fierté personnelle aussi, la même fierté que met désormais Robin sur le terrain à l’entraînement, pour démontrer au club qu’il peut encore être une ressource importante et à Inzaghi qu’il peut compter sur lui. Certes, dans l’aventure milanaise, Gosens « paye » aussi l’explosion de Federico Dimarco, devenu l’an dernier un incontournable de l’Inter et de l’équipe nationale avec des performances convaincantes. Et pourtant, il est convaincu qu’il peut encore jouer ses cartes : jusqu’à présent, 27 matchs avec trois buts et une passe décisive. Trop peu pour ceux qui avaient dominé l’aile gauche en Italie et en Europe lors des saisons précédentes et avaient été achetés pour reprendre l’héritage de Perisic.

Vengeance

Maintenant, Gosens cherche à se venger : avec de la malchance, d’abord. Puis aussi avec lui-même : Robin espérait faire partie de l’expédition allemande au Qatar et rester en dehors de la Coupe du monde était un mauvais coup. Mais il n’a jamais baissé les bras dans sa carrière et il n’a pas l’intention de le faire maintenant : depuis la reprise des entraînements, il a fait preuve d’une bonne condition physique et d’une grande envie de rattraper le temps perdu. C’est aussi pourquoi l’Inter est du même avis : toute offre de prêt sera retournée à l’expéditeur et seules les propositions de transfert définitif seront prises en considération, ce qui est avantageux pour le club et pour le joueur. L’Inter avait d’ailleurs commencé les sondages pour chercher une alternative à Dimarco dans le couloir gauche, mais tout restait en attente en attendant de comprendre l’avenir de Gosens, qui pour le moment semble toujours être à Appiano Gentile. L’ombre de Truffert l’accompagnera probablement pour les prochaines semaines, mais Robin est persuadé qu’il peut immédiatement laisser une empreinte sur la reprise de la saison. Avant la pause, l’arrière latéral allemand avait disputé dix-huit apparitions entre le championnat et la Ligue des champions, avec deux buts, l’un en Italie contre Bologne lors du dernier match à San Siro et l’autre – plus noble – au Camp Nou, dans la super nuit des Nerazzurri à Barcelone. Gosens veut repartir de là : sauf offres sensationnelles, il sera pour les Nerazzurri jusqu’en juin. Et il fera tout pour mériter confirmation.



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