Golden Canada en super-G avec Crawford. Les bleus sont mauvais. Casse 13ème, Paris tombe

Le vainqueur devance d’un centime le Norvégien Kilde sur la ligne d’arrivée. Podium complété par le Français Pinturault

Un centime. Qui vaut de l’or. Le Canadien James Crawford, descendu du dossard numéro 10, remporte le titre mondial en super-G sur la neige française de Courchevel Méribel, devançant d’un cheveu le Norvégien Aleksander Kilde et l’athlète local Alexis Pinturault, arrivé avec 26 centimes de retard. Quatrième Marco Odermatt (Suisse) à 37 cents de l’or.

Le tout dans une course où les Italiens, le deuil au bras de la disparition d’Elena Fanchini, ont été globalement déçus.

CARRIÈRE

Jusqu’à présent, Crawford, bronze du combiné aux Jeux de Pékin l’an dernier, avait obtenu trois podiums lors des deux dernières saisons de coupe du monde super-G : une deuxième place à Kvitfjell (Norvège) en 2022, une deuxième et une troisième place dans l’année en parcours de descente à Bormio et Beaver Creek (USA). Il s’est imposé avec une fin crescendo après un début qui ne laissait certainement pas présager de l’exploit final.

LES BLEUS

Dommage pour les Azzurri, qui ont peut-être été touchés par le climat de plomb dû à la disparition d’Elena Fanchini. Mattia Casse, troisième, n’est que 13e à 1’10 » du vainqueur. Christof Innerhofer est 18e. Guglielmo Bosca XXe. Alors que Dominik Paris, qui skiait lui aussi avec qualité, monte sur sa fourche et tombe. « Maintenant, je ne vais pas bien… J’ai pris une bonne claque sur le cul. Voyons comment je vais cet après-midi et puis pensons à la descente » ses mots amers. Sereno est plutôt Casse : « James Crawford n’est pas une surprise. Il a gagné à juste titre. J’ai bien skié au début et je n’ai pas été rapide à la fin. Pas au moins pour entrer dans le top dix. J’ai deux jours d’entraînement avant la descente et je suis confiant. »



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