Paul Glisenti feuilles l’exposition d’Osaka 2025. Il avait déjà été commissaire pour l’Italie de l’Expo de Dubaï – créée avec deux ans de retard à cause du Covid – puis chargé de suivre les travaux italiens pour l’événement universel au Japon, dédié aux énergies alternatives. Mais avec une lettre adressée au président du Conseil des ministres Giorgia Melon et le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani annonce sa démission.
La raison en est qu’il n’y a pas assez de ressources italiennes ni même de personnel. C’est ce qu’il écrit. Il exprime sa préoccupation « car je temps utiles réduits à la réalisation du projet, une activité qui a nécessité de procéder rapidement à la structuration du Commissariat, en commençant par la sélection du personnel nécessaire, comme prévu par la nomination Dpcm. Activité qui est au contraire bloquée, depuis novembre dernier, face à une suspension conservatoire, injustifiée et sans indication de délais d’expiration, demandée par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour les procédures de recrutement ».
Bien qu’ayant sollicité l’appel d’offres pour le conception de pavillon, Glisenti estime plutôt que «presque un mois plus tard et ayant également fait une demande formelle, à ce jour sans réponse, pour pouvoir rencontrer l’hon. Vice-président et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, je reconnais que l’impasse demeure et que même l’échéance susmentionnée est désormais difficile à tenir ».
Pour cette raison, le pavillon italien de l’Expo d’Osaka n’a plus de commissaire. Entre-temps, les résultats, officialisés le 26 janvier, duExposition de Dubaï. Glisenti souligne que le résultat économique est de 6,8 millions, réalisé en l’absence de dérogations à la législation en vigueur, malgré les difficultés causées par la crise pandémique, le report conséquent de l’Exposition universelle d’un an, les quatre changements de gouvernement.